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Politique - Médias

La révolte libanaise a une nouvelle télévision sur les réseaux sociaux

L'équipe est formée exclusivement de volontaires.

Matilda Farjallah, à l’origine de l’idée de la chaîne dédiée à la révolte du 17 octobre. Photo tirée de la page Facebook de la journaliste

« Le quatrième pouvoir – la télévision de la révolte libanaise » a été officiellement lancée hier. Né dans la foulée du mouvement de contestation populaire du 17 octobre, ce nouveau support médiatique sera disponible essentiellement sur la chaîne You Tube et Facebook, ainsi que via son site web: assolta4.com.

À l’origine de ce projet, Matilda Farjallah, journaliste. Forte de son expérience à la télévision, mais surtout du succès de son programme Falaktouna (Nous en avons assez de vous), diffusé de septembre 2018 à octobre 2019 sur les réseaux sociaux, elle a décidé de créer cette chaîne. « J’avais créé ce programme parce que je voulais être libre, confie-t-elle à L’Orient-Le Jour. Le programme a eu un grand succès. J’ai alors réalisé à quel point les réseaux sociaux sont devenus beaucoup plus importants que les médias et tribunes classiques, d’autant que tout un chacun y a sa propre tribune. »

Au début du mouvement de contestation populaire, Matilda Farjallah, qui a notamment travaillé pour la chaîne al-Hurra, n’avait pas encore l’idée de cette télévision. C’est au fil des jours que l’idée a germé. Ainsi, avec un ami qui l’a aidée à monter son programme Falaktouna, la journaliste décide de créer cette chaîne, qui vient s’ajouter au panorama des médias non traditionnels. « La plate-forme existe, celle d’assolta4, explique Mme Farjallah. Le contenu journalistique nous ne coûtera rien parce que toute l’équipe est formée de volontaires. Les seules dépenses seront liées au marketing pour promouvoir cette chaîne et son contenu. Mais là aussi, nous pouvons nous-mêmes fixer le plafond qui peut ne pas dépasser, à titre d’exemple, les 1 000 dollars. L’important reste le contenu. »

Quid de la grille des programmes? « Elle sera lancée dans quelques jours; entre-temps, nous avons préparé des vidéos de promotion des programmes qui seront proposés, répond Mme Farjallah. Ceux-ci seront diversifiés et répondent à la logique des réseaux sociaux. » Seront ainsi proposés des reportages et des talk-shows qui se rapportent au soulèvement populaire dans toutes ses dimensions. Mais le tout ne dépassera pas les quelques minutes pour un reportage et dix minutes pour les talk-shows « pour que ces vidéos puissent être partagées facilement sur les téléphones ».


Rq : cet article a été corrigé le 18/02/2020 à 14h, en raison d'une confusion sur la dénomination de la chaîne.


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commentaires (6)

BRAVO ET QUE LES GRANDES GUEULES QUI SAVENT QUE CRITIQUER, QU,ILS LES FERMENT.

Gebran Eid

21 h 24, le 18 février 2020

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Commentaires (6)

  • BRAVO ET QUE LES GRANDES GUEULES QUI SAVENT QUE CRITIQUER, QU,ILS LES FERMENT.

    Gebran Eid

    21 h 24, le 18 février 2020

  • FAUT AVANT TOUT CREER UN COMITE DE SUIVI ET FORMER UN GOUVERNEMENT DE L,OMBRE. POUR QUE LA PARTIE NE SOIT PAS PERDUE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 23, le 18 février 2020

  • UN TRES BON DEBUT. FAUT INTERVENIR POUR DIFFUSER SUR LES GRANDS ECRANS AUSSI. C,EST TRES IMPORTANT. ET QU,ON OSE VOUS REFUSER LE PERMIS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 36, le 18 février 2020

  • Ne vous en faites pas : Georges Soros payera tout ce qu'il faudra , même des sommes énormes , pour financer cette psuedo-révolution . On le sait déjà !

    Chucri Abboud

    13 h 13, le 18 février 2020

  • C'est à mourir de rire ! La chaine s'appelle "thawra" ce qui se traduit par "révolution" en français , mais tout le long de l'article on ne parle que de " mouvement contestataire" etc.. mais jamais de révolution à proprement parlé . Une contestation ou un mouvement de contestation n'est pas une révolution , on est bien d'accord là dessus ? Deusio les personnes derrière ce non événement ne doivent pas connaître la crise , parce que ça coute bonbon d'ouvrir une chaîne de télé tout de même .

    FRIK-A-FRAK

    11 h 56, le 18 février 2020

  • Pas d’accords

    Bery tus

    06 h 44, le 18 février 2020

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