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Société - Crise

Des ONG appellent le HCR à protéger les réfugiés syriens au Liban

Un groupe d’associations de la société civile syrienne a adressé une série de recommandations au bureau du Liban du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) l’appelant à développer un plan stratégique visant à assurer une protection légale aux réfugiés et à améliorer leurs conditions de vie.

Les vingt-cinq ONG signataires de ce document ont ainsi appelé le HCR « à protéger les réfugiés de la déportation coercitive ». Elles ont, dans ce cadre, demandé à l’agence onusienne d’intervenir pour « inciter le Liban à améliorer sa politique de prise en charge des réfugiés syriens, notamment pour ce qui a trait au problème du permis légal de résidence et à la régulation de la situation légale de ceux qui ne sont pas en possession de papiers légaux et qui constituent plus de 82 % des réfugiés », mais aussi à « respecter les chartes et accords internationaux qu’il a signés », comme la Déclaration universelle des droits de l’homme, la convention contre la torture, la convention internationale sur les droits civils et politiques…

Les conditions draconiennes imposées par les autorités libanaises pour l’entrée des Syriens depuis 2015 ainsi que la décision prise en avril 2019 de déporter tous les réfugiés entrés illégalement dans le pays après le 24 avril 2019 « exposent des milliers de réfugiés syriens au danger de la persécution et de la déportation forcée en Syrie », estiment les ONG qui soulignent que le HCR se doit « d’assurer une protection légale à toute personne qui exprime sa peur de rentrer en Syrie ».

Par ailleurs, les ONG signataires du document ont appelé le HCR à « renforcer le rôle du bureau de protection et à fournir aux réfugiés un soutien et une représentation légale par le biais des avocats de l’agence onusienne ou d’avocats indépendants désignés par le HCR ». Elles estiment également que l’agence des Nations unies doit jouer un rôle efficace pour collaborer avec les autorités libanaises, ou même faire pression sur elles, afin de « réduire les arrestations et détentions arbitraires » et garantir aux réfugiés la liberté de se déplacer en toute sécurité.

Enfin, elles soulignent la nécessité de réétudier et de réévaluer les besoins afin d’identifier les familles de réfugiés éligibles pour recevoir une aide, notamment celles vivant dans les camps et les zones frontalières.

Un groupe d’associations de la société civile syrienne a adressé une série de recommandations au bureau du Liban du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) l’appelant à développer un plan stratégique visant à assurer une protection légale aux réfugiés et à améliorer leurs conditions de vie.Les vingt-cinq ONG signataires de ce document ont ainsi appelé le...

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