Hani Kobeissi, député Amal. Photo Ani
Un député du mouvement Amal (chiite), présidé par le président du Parlement libanais Nabih Berry, a accusé samedi soir les établissements bancaires, la Banque du Liban et son gouverneur, Riad Salamé, de participer à l'imposition de nouvelles sanctions contre le Liban, dénonçant un "complot étranger contre le pays".
"Sur la scène intérieure, des banques, la BDL et son gouverneur participent au crime que constituent l'imposition de nouvelles sanctions contre le Liban. Nous sommes conscients que l'Occident impose des sanctions contre le Liban en raison de son affiliation à la résistance, mais certains organismes libanais œuvrent délibérément pour que ces sanctions concernent tout le monde en confisquant l'argent des déposants, et ceci est inacceptable", a déclaré Hani Kobeissi dans un discours samedi soir. "Nous ne nous tairons pas sur ce complot exécuté à travers la BDL et les banques", a-t-il ajouté.
M. Kobeissi s'en est pris en outre à ceux qui "souhaitent que le vide s'installe et ne veulent pas qu'un gouvernement soit formé", alors que les tractations pour la formation d'un nouveau cabinet autour du Premier ministre désigné Hassane Diab semblent s'enliser.
"Ils veulent que cette nation tremble et régresse. C'est cela le complot qu'ils cherchent à mettre en œuvre à travers les politiques économiques abusives sur ordre venu de l'étranger", conclut le député Amal.