La voie express du Ring à Beyrouth a de nouveau été bloquée mercredi soir par plus de 200 manifestants, alors que ces derniers avaient retiré plus tôt dans la journée les meubles et tentes qu'ils y avaient installé depuis quelques jours. Les forces anti-émeutes se sont rendues sur place pour tenter de rouvrir la voie Achrafieh-Hamra.
Au treizième jour de la contestation, le 29 octobre, le Premier ministre Saad Hariri a remis sa démission au président Michel Aoun. Une mesure qui a amené dans la journée au déblocage par les manifestants de la majorité des axes routiers, en réponse à l'appel des autorités.
La révolte populaire libanaise a été déclenchée le 17 octobre par l'annonce surprise d'une taxe sur les appels via les messageries instantanées comme WhatsApp. Cette mesure a été vite annulée mais la colère ne s'est pas apaisée contre la classe dirigeante, jugée incompétente et corrompue dans un pays qui manque d'électricité, d'eau ou de services médicaux de base trente ans après la fin de la guerre civile (1975-1990).
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