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Culture - Spectacle

Le flamenco revisité de David Gutierréz...

Le ballet de Barcelone s’est produit hier soir en off festival à l’hôtel al-Bustan, emmené par son danseur star. Il enflammera de nouveau les planches ce soir*.

Six danseuses et 5 musiciens et chanteurs accompagnent sur scène David Gutierréz, l’étoile montante du « flamenco nuevo ». Photo Carl Halal

Pas de châles à franges ni de robes à volants ; pas d’éventails ni de castagnettes… mais des tenues sobres et actuelles pour les 6 danseuses, les 5 musiciens et chanteurs qui accompagnent sur scène – celle de l’auditorium Émile Boustani de l’hôtel al-Bustan, à Beit Mery – David Gutierréz, l’étoile montante du flamenco nuevo.

Le danseur et chorégraphe barcelonais (eh oui ! le flamenco n’est pas exclusivement andalou) de 25 ans, célébré en Espagne pour le souffle nouveau qu’il introduit dans l’univers très codifié de la danse flamenca, s’est produit hier pour la première fois au Liban, à l’invitation du Festival al-Bustan, avec sa compagnie le Barcelona Flamenco Ballet.

Au programme de la soirée : l’histoire de sa vie, tout simplement ! Celle d’un jeune prodige qui a commencé à danser à l’âge de 4 ans, qui a connu très vite le succès et les applaudissements, mais aussi le rejet, le désamour, la trahison ainsi qu’un accident qui l’obligera à s’éloigner quelque temps de la scène en lui faisant craindre le pire : être obligé de renoncer définitivement à la danse, sa passion.

C’est ce parcours, celui de tout artiste, fait de moments de grâce, de douleur, de peur, de solitude, de détermination et de triomphe, qu’il livre sur scène dans Flamenco Reborn (« Renaissance du/par le flamenco »).

Un spectacle où fusionnent (avec plus ou moins de bonheur) flamenco, jazz et ballet contemporain. Et où les voix puissantes et rocailleuses du cante traditionnel alternent avec des musiques aux sonorités plus suaves, métissées et mélodiques.

David Gutierréz, qui a été sacré meilleur danseur soliste de flamenco au Gibraltar Stage Dance Festival en 2011, n’a pas fait démentir sa réputation. C’est surtout dans ses solos que s’exprimait, à coups de fougueux zapatéados (claquements de talon au sol), d’amples mouvements des bras, de fière cambrure de la silhouette, l’âpre beauté qui caractérise le flamenco. La tension est là, l’émotion aussi, qui semble habiter le corps, devenu sculpture frémissante, du danseur. Le reste n’est que chorégraphie... et décomposition du mouvement. Très applaudi.

*Deuxième représentation ce soir samedi 12 octobre, à 20h30, à l’auditorium Émile Boustani.

Pas de châles à franges ni de robes à volants ; pas d’éventails ni de castagnettes… mais des tenues sobres et actuelles pour les 6 danseuses, les 5 musiciens et chanteurs qui accompagnent sur scène – celle de l’auditorium Émile Boustani de l’hôtel al-Bustan, à Beit Mery – David Gutierréz, l’étoile montante du flamenco nuevo.Le danseur et chorégraphe barcelonais (eh oui !...

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