"Le président Jacques Chirac s'est éteint ce matin au milieu des siens. Paisiblement", a déclaré M. Salat-Baroux, époux de Claude, la fille de l'ex-président.
L'Assemblée nationale et le Sénat français ont aussitôt observé une minute de silence.
L'ex-président était une figure majeure de la droite française dont la longévité, entre succès brillants et échecs cuisants, a démontré une exceptionnelle capacité de rebond.
Celui qui n'apparaissait plus en public depuis plusieurs années fut président pendant douze ans (1995-2007), deux fois Premier ministre, trois fois maire de Paris, créateur et chef de parti et ministre à répétition.
Ses mandats de présidents français resteront marqués par son "non" à la deuxième guerre d'Irak initiée par les Etats-Unis, la fin de la conscription militaire, la reconnaissance de la responsabilité de l'Etat français dans les crimes nazis, ou son cri d'alarme ("Notre maison brûle") face à la dégradation de l'environnement dans le monde.
M. Chirac a aussi été le premier président de la Vème République condamné par la justice française. Il a été condamné à deux ans de prison avec sursis en 2011 pour une affaire d'emplois fictifs quand il était maire de Paris.
Jacques Chirac était parvenu à conquérir la présidence française - rêve d'une vie pour ce fils unique - en 1995 après deux candidatures infructueuses (1981 et 1988).
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