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Dernières Infos - diplomatie

Guterres à Aoun : L'ONU fera tout pour protéger la souveraineté du Liban

Poignée de main entre le président libanais, Michel Aoun (g), et le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, le 25 septembre 2019 à New York. Photo ANI

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s'est entretenu mercredi avec le président libanais, Michel Aoun, à qui il a affirmé que l'ONU "fera tout son possible" pour protéger la souveraineté et l'indépendance du pays du Cèdre et préserver l'intégrité de son territoire. De son côté, le chef de l'Etat libanais a assuré que son pays "est attaché au rôle des organisations internationales qui veillent à renforcer la sécurité et la stabilité dans le sud du Liban" et à l'application de la résolution onusienne 1701.

"Le Liban est attaché au rôle des organisations internationales qui renforcent la sécurité et la stabilité dans le Sud via la Force intérimaire de l'ONU au Liban (Finul) et à l'application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité", a affirmé M. Aoun lors d'une réunion avec M. Guterres au siège de l'institution internationale à New York, en marge de la 74e Assemblée générale de l'institution.
Ce dernier lui a assuré que les Nations unies "tiennent à la souveraineté et la stabilité du Liban et à l'intégrité de son territoire et feront tout ce qui est possible pour l'aider à accomplir ces objectifs". 

La région frontalière entre le Liban et Israël, où est déployée la Finul depuis la fin de la guerre opposant le Hezbollah à l'Etat hébreu, a connu ces dernières semaines un accès de fièvre suite à l'envoi par Tel Aviv de deux drones au-dessus de la banlieue sud de Beyrouth. Ces tensions ont culminé, début septembre, avec un échange de tirs de roquettes limité entre les deux pays, qui n'a pas fait de victime. 

Le chef de l'Etat a par ailleurs abordé le dossier des réfugiés syriens présents au Liban, un dossier "qui reste en tête des préoccupations des Libanais", notamment pour ce qui est de leur retour en Syrie. Il a appelé à ce que les aides internationales soient accordées à ces réfugiés "dans leur pays" d'origine. 

L'ONU est pour le moment opposée à un tel retour des réfugiés, estimant que les conditions sécuritaires ne sont pas encore réunies. Le Liban, président Aoun en tête, réclame toutefois régulièrement une prise en charge par la communauté internationale d'opérations de rapatriement "volontaire" du plus d'un million de réfugiés se trouvant sur son territoire. Dans ce cadre, Beyrouth organise, en coopération avec le régime syrien, des retours de réfugiés vers certaines régions de Syrie. 

Le président Aoun a en outre remercié le secrétaire général de l'ONU pour "le soutien apporté au projet d'Académie de l'homme pour le dialogue", adopté la semaine dernière par l'Assemblée générale, et dont le siège se trouvera à Beyrouth. "Le Liban mène actuellement tous les contacts nécessaires avec les pays intéressés pour signer des accords de coopération" dans le cadre du développement de ce projet, a affirmé M. Aoun. Antonio Guterres a promis, dans ce cadre, de fournir tout le soutien dont a besoin le Liban pour la mise sur pied de ce projet. 

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s'est entretenu mercredi avec le président libanais, Michel Aoun, à qui il a affirmé que l'ONU "fera tout son possible" pour protéger la souveraineté et l'indépendance du pays du Cèdre et préserver l'intégrité de son territoire. De son côté, le chef de l'Etat libanais a assuré que son pays "est attaché au rôle des...