Les raccordements électriques illégaux sont "inacceptables", estime Nada Boustani

La ministre libanaise de l’Énergie, Nada Boustani, a estimé vendredi qu'il était "inacceptable" que certains branchements électriques se fassent toujours de manière illégale et rappelé que des "facilités" sont proposées pour légaliser les branchements au réseau officiel, notamment la baisse des frais de raccordement. 

"Nous offrons toutes les facilités aux citoyens, dont la plus importante, des réductions sur les frais de raccordement, afin de motiver la régularisation des branchements électriques", a affirmé Mme Boustani, du siège d'Électricité du Liban à Saïda (Liban-Sud). "Il est inacceptable qu'après aujourd'hui, des bâtiments s'alimentent toujours illégalement en électricité", a-t-elle ajouté. Annonçant l'installation de nouvelles infrastructures dans la région de Saïda permettant d'augmenter les heures d'approvisionnement en courant et réduisant le gaspillage, elle a exprimé l'espoir que des compteurs intelligents seront bientôt installés sur le territoire "d'ici la fin de l'année". 

Électricité du Liban (EDL) avait annoncé fin mai, et pour une durée de trois mois, des réductions d’environ 75 % sur les frais de raccordement au réseau de distribution, s’appliquant aux foyers souhaitant souscrire des abonnements de 15 et 20 ampères. Cette mesure, qui prend fin le 28 août, fait partie d’un des axes majeurs du plan de réforme de l’électricité, adopté en avril dernier et qui vise à rendre EDL capable à terme de fournir du courant 24 heures sur 24 à tous ses abonnés tout en restant rentable. L’objectif de cette réduction de frais est d’encourager les personnes branchées illégalement sur le réseau à se régulariser.