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Culture - Concert

Fidèle à son mythe, Adonis distribue de l’amour

Se produisant dans le cadre du Festival international de Jounieh, le groupe libanais de pop folk met du cœur à l’ouvrage en soutenant la fondation Brave Heart.

Le groupe libanais Adonis sur la scène du Festival international de Jounieh. Photo DR

Face à une foule de fans frénétiques, les amants d’Aphrodite ont su se faire attendre pour révéler leur quatrième album 12 Sa3a sur les planches en bord de mer de Jounieh. Ceux qu’on compare parfois à l’incontournable Mashrou’ Leila des débuts s’en distinguent pourtant par une musique estivale, joyeuse et sautillante, assortie à leur public moins adolescent qu’on ne le penserait. Des couples, des jeunes transis, des fans des premiers instants, la crème des hipsters libanais font résonner jusqu’au Casino du Liban les paroles du groupe qui flirte avec les 30 000 abonnés sur YouTube.

Adonis a su se constituer une base solide de fans qui porte ses chansons à tue-tête et lui renvoie l’amour et la joie diffusés par sa musique. Généreux, le groupe a partagé sa scène avec deux invités. Dana Hourani, malgré un début de chanson un peu difficile, a bénéficié des encouragements d’un public bienveillant pour sa première représentation sur scène. Les musiciens d’Adonis ont également propulsé sur scène Aziz Maraka, son ukulélé et son duo à l’oud faisant danser l’auditoire avec un redoublement de rythmes allègres et agités.

Les quatre musiciens au physique aussi charismatique que leur musique forment un boys band à la gaieté communicative. Anthony Khoury chante et pianote au-devant de la scène, n’hésitant pas à solliciter son public et à effleurer des mains tendues. Joey Abou Jaoudé à la guitare électrique se maintient sur une estrade dans un flegme concentré, un sourire en coin. Glo Fikany à la basse ne tient pas en place, offrant sans conteste les meilleurs pas de danse de la soirée. Et Nicolas Hakim, hissé sur un promontoire en fond de scène, embrase le concert derrière sa batterie avec un air de brun ténébreux. Le point culminant du concert fut réclamé et acclamé : leur chanson Eza Shi Nhar époumonée par la foule couvre presque la voix rieuse et vibrante d’Anthony, dans un joyeux vacarme.

Face à une foule de fans frénétiques, les amants d’Aphrodite ont su se faire attendre pour révéler leur quatrième album 12 Sa3a sur les planches en bord de mer de Jounieh. Ceux qu’on compare parfois à l’incontournable Mashrou’ Leila des débuts s’en distinguent pourtant par une musique estivale, joyeuse et sautillante, assortie à leur public moins adolescent qu’on ne le...

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on découvre grâce à l'OLJ Merci.

LE FRANCOPHONE

15 h 28, le 21 juillet 2019

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Commentaires (1)

  • on découvre grâce à l'OLJ Merci.

    LE FRANCOPHONE

    15 h 28, le 21 juillet 2019

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