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France : Hollande interrogé dans une enquête sur une vente avortée de Rafale

François Hollande. AFP / GUILLAUME SOUVANT

François Hollande a été entendu comme simple témoin, le 4 juillet, par la police française dans le cadre d'une enquête, lancée au Brésil, portant sur une vente d'avions de combat, a-t-on appris mardi auprès de l'entourage de l'ex-président.

Son prédécesseur à l'Elysée, Nicolas Sarkozy, a refusé de répondre, le même jour, aux policiers en invoquant la Constitution, rapporte par ailleurs le Canard enchaîné, à l'origine de cette information.

"Cette rencontre a bien eu lieu", dit-on dans l'entourage de François Hollande. "Il a répondu à leurs questions" et "coopère toujours avec la justice quand on le lui demande", ajoute-t-on.

Cette audition s'est déroulée dans le cadre d'une demande d'entraide pénale internationale venant de la justice brésilienne, qui s'intéresse aux conditions dans lesquelles Brasilia a acheté 36 appareils au constructeur suédois Saab, en 2013, précise le Canard enchaîné.

Au terme de plusieurs années de négociations serrées, l'armée brésilienne avait préféré le Gripen suédois au F-18 Super Hornet de l'américain Boeing et au Rafale de Dassault, qui avait alors dû faire une croix sur un contrat de 4,5 milliards de dollars (3,3 milliards d'euros de l'époque).

Selon l'hebdomadaire satirique, c'est l'ex-chef de l'Etat brésilien Lula qui a demandé l'audition des deux anciens présidents français afin de lever les soupçons pesant sur lui dans ce dossier.

L'ex-président brésilien, empêtré dans plusieurs affaires de corruption et déjà condamné à huit ans et dix mois de prison, est accusé dans ce cas précis d'avoir indument usé de son influence sur celle qui lui a succédé en 2011, Dilma Rousseff, pour favoriser le fabricant suédois.

L'entourage de Nicolas Sarkozy n'a pas répondu aux sollicitations de Reuters.

François Hollande a été entendu comme simple témoin, le 4 juillet, par la police française dans le cadre d'une enquête, lancée au Brésil, portant sur une vente d'avions de combat, a-t-on appris mardi auprès de l'entourage de l'ex-président. Son prédécesseur à l'Elysée, Nicolas Sarkozy, a refusé de répondre, le même jour, aux policiers en invoquant la Constitution, rapporte...