Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Accueil sceptique des démocrates américains après la rencontre Trump-Kim


Le sénateur et candidat à la primaire démocrate américaine Bernie Sanders, à l'issue d'un débat télévisé à Miami, en Floride, le 27 juin 2019. Photo REUTERS/Carlo Allegri

Plusieurs candidats à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine ont fait part de leur scepticisme dimanche après la rencontre entre Donald Trump et Kim Jong Un, craignant une "séance photo" plutôt qu'une réelle avancée vers la dénucléarisation.

"Je ne vois pas de problème à rencontrer Kim Jong Un en Corée du Nord ou ailleurs", a déclaré sur ABC le sénateur indépendant du Vermont, Bernie Sanders. "Si nous pouvons nous débarrasser des armes nucléaires (nord-coréennes) ce sera une très bonne chose", a ajouté le candidat qui se revendique "socialiste".

Donald Trump a foulé dimanche le sol de la Corée du Nord, accompagné de l'homme fort de Pyongyang, Kim Jong Un, une première pour un président américain. Ce geste a permis de réamorcer les discussions sur le programme nucléaire de Pyongyang, un peu plus d'un an après leur premier sommet de Singapour et l'échec de celui de Hanoï en février.

"Je ne veux pas que ce soit simplement une séance photo. Que va-t-il se passer demain et après-demain", s'est toutefois interrogé M. Sanders. Il s'est aussi inquiété des "incohérences incroyables" du milliardaire républicain qui a "affaibli" la diplomatie américaine. "Nous devons avancer au niveau diplomatique, pas seulement faire des photos", a-t-il dit.

"Je pense que nous ne saurons pas si ça marche tant qu'il n'y a pas de résultats", a pour sa part affirmé sur CNN la sénatrice du Minnesota Amy Klobuchar, estimant ne pas voir de "chemin clair" pour la poursuite des négociations avec Pyongyang. "Bien sûr, en tant que pays, nous voulons que ça marche", a-t-elle assuré.

Julian Castro s'est aussi dit sur CNN "toujours favorable à parler à nos adversaires, à ouvrir des canaux diplomatiques". Mais il a critiqué l'approche "erratique et désordonnée" de Donald Trump dans ses discussions avec Kim Jong Un "qui ont échoué jusqu'ici". "Je ne suis pas sûr de savoir pourquoi ce président veut tellement promouvoir un dictateur comme Kim Jong Un quand (celui-ci) n'a pas tenu ses promesses faites" à Singapour, a expliqué l'ancien maire de San Antonio.

Cette rencontre de dernière minute à la DMZ, la Zone démilitarisée qui sépare les deux Corées, symbolise le caractère du locataire de la Maison Blanche, selon M. Castro : "c'est du spectacle, de la symbolique, sans substance".

Washington exige que Pyongyang renonce définitivement à son programme nucléaire, alors que le régime totalitaire réclame au préalable la levée des sanctions internationales dont il fait l'objet.


Plusieurs candidats à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine ont fait part de leur scepticisme dimanche après la rencontre entre Donald Trump et Kim Jong Un, craignant une "séance photo" plutôt qu'une réelle avancée vers la dénucléarisation. "Je ne vois pas de problème à rencontrer Kim Jong Un en Corée du Nord ou ailleurs", a déclaré sur ABC le sénateur ...