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Liban - Francophonie

Clôture de la dixième édition du jeu-concours au sein de l’armée

Bruno Foucher souligne le « développement d’une réelle fraternité d’armes franco-libanaise grâce à la langue française ».

La cérémonie a eu lieu à la Résidence des Pins, mardi soir.

La cérémonie de clôture de la 10e édition du jeu-concours de la francophonie au sein de l’armée libanaise s’est tenue mardi soir à la Résidence des Pins, devant un public francophone composé d’officiels libanais et d’officiers des deux armées libanaise et française. Organisé par le Bureau de coopération militaire en charge de l’enseignement de la langue française auprès de l’ambassade de France, à l’attention des militaires libanais, le jeu de la francophonie a rassemblé environ 7 000 participants. Neuf lauréats ont remporté ce jeu-concours qui consistait à rédiger un texte, en français, portant sur l›un des trois thèmes suivants : raconter un rêve ; raconter un souvenir d›enfance ; raconter son premier amour.

Le lieutenant-colonel Jean-Malo Eloy a présenté, dans une allocution, le projet qui « tend à susciter l’intérêt du français au sein des forces armées ». « Ce jeu nous permet de rayonner. Cette soirée vise à réunir la société civile, la société militaire et de discuter entre francophones et francophiles », a-t-il dit. Dans son discours, l’ambassadeur de France, Bruno Foucher, a rappelé que « la langue française est une langue-clé au service de diplomaties actives pour la promotion de la paix et de la stabilité dans le monde ». « Avec 275 millions de locuteurs, le français est actuellement la 5e langue la plus parlée au monde. Elle est appelée à devenir la 3e à l’horizon 2050 », a-t-il ajouté, avant de se féliciter de la participation de la Belgique, « pour la première fois cette année, à cette action au profit de la francophonie en milieu militaire ».

Au Liban, le français aide à la compréhension mutuelle et contribue à nouer des relations de paix et de fraternité entre les soldats, selon le diplomate, qui a souligné « édition après édition, un nombre croissant de participants ». « Cette longévité illustre l’attachement mutuel du Liban à la France et de la France au Liban, et notre engagement au service de la francophonie », a indiqué l’ambassadeur, avant de poursuivre : « Une bonne pratique de la langue française est aussi un levier essentiel de notre coopération de défense. Nous en avons eu une illustration concrète, la semaine passée, à travers l’ambitieux exercice militaire aéronaval libano-français Cèdre Bleu. Tous les jours, des patrouilles mixtes franco-libanaises patrouillent dans la zone d’opérations onusiennes, au Sud-Liban. Au-delà de la paix dans cette région, un objectif commun, leur compréhension mutuelle, grâce à la langue française, contribue, jour après jour, au développement d’une réelle fraternité d’armes. Cette interopérabilité est quotidiennement renforcée et contribue à la sécurité et à la stabilité du pays du Cèdre et, par extension, à celles de la région toute entière. »

M. Foucher a ensuite indiqué que son pays est « fier d’accompagner et de soutenir l’enseignement du français au sein de l’armée libanaise, non seulement à l’Académie militaire – cette académie qui est, comme aime à le souligner son commandant le général Georges Hayek, une académie francophone, à l’École de commandement et d’état-major Fouad Chehab, mais aussi à travers un réseau de centres d’enseignement, insérés dans les unités militaires libanaises, répartis sur tout le territoire ». Ces centres bénéficient du double soutien de l’armée libanaise et de la France, via la Direction de la coopération de sécurité et de défense, a-t-il expliqué, avant de saluer « le professionnalisme et l’enthousiasme des instructeurs militaires libanais qui animent ce réseau et, sans relâche, diffusent la langue française au sein de toute l’armée ». « À travers celle-ci, nous avons l’ambition de toucher toute la population libanaise, sans distinction », a encore dit M. Foucher.

L’enseignement de la langue française se dispense donc à l’Académie militaire. Tous les jeunes soldats ont 80 heures de cours obligatoires en français. La France a ouvert 15 centres d’enseignement au sein des régiments et écoles de l’armée libanaise dans tout le territoire. Le lieutenant-colonel Eloy confirme les chiffres. « Il y a entre 50 à 60 stagiaires par an, par centre. Pour la formation initiale des soldats libanais sur 3 ans, il y avait presque 600 élèves à l’Académie militaire, ils ont tous appris ou perfectionné leur français », a-t-il dit.



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