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Moyen Orient et Monde - Syrie

Nouveaux raids meurtriers du régime sur Idleb

Des Casques blancs aidant les civils à Maaret al-Noumane, dans la province d’Idleb. Abdulaziz Ketaz/AFP

Le régime de Bachar el-Assad a de nouveau bombardé hier la province d’Idleb en Syrie, tuant six civils. La Russie, qui aide militairement le pouvoir dans ce pays en guerre, a affirmé que l’armée russe visait des « terroristes » à Idleb, une province du Nord-Ouest syrien, en grande partie contrôlée par Hay’at Tahrir al-Cham (HTS, ex-branche syrienne d’el-Qaëda) et ultime grand fief des jihadistes en Syrie. Depuis fin avril, l’armée régulière syrienne et l’armée de l’air russe bombardent les secteurs jihadistes dans la province d’Idleb et d’autres également sous contrôle de HTS dans les provinces voisines de Hama, d’Alep et de Lattaquié. Plus de 300 civils ont été tués ainsi qu’environ 700 combattants des deux camps en un mois, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

Le Kremlin a justifié les raids en accusant les jihadistes de bombarder des zones prorégime. « Les bombardements des terroristes en provenance d’Idleb sont inacceptables, et des mesures sont prises pour neutraliser les positions d’artillerie. » La veille, M. Trump avait appelé à cesser les frappes. « J’entends parler que la Russie, la Syrie (...) se livrent à un bombardement infernal dans la province d’Idleb en Syrie et tuent sans discrimination beaucoup de civils innocents, a écrit sur Twitter le président américain. Le monde observe cette boucherie. Quel est l’objectif, qu’est-ce que vous allez obtenir ? ARRÊTEZ ! »

Au moins 24 hôpitaux et cliniques, mais aussi 35 écoles ont été touchés par les bombardements, selon l’ONU. Plus de 270 000 personnes ont été déplacées, d’après la même source, qui a mis en garde contre une aggravation de la crise humanitaire. Human Rights Watch a accusé le régime syrien et Moscou d’utiliser des « armes bannies internationalement », en citant des « armes à sous-munitions, des armes incendiaires », mais aussi des « barils d’explosifs » largués généralement par des hélicoptères sur « des secteurs habités par des civils ».

Sur un autre plan, quelque 800 femmes et enfants syriens ont commencé à quitter le camp de déplacés d’al-Hol pour rejoindre leurs foyers, une première opération du genre menée par les autorités semi-autonomes kurdes qui contrôlent de vastes régions du nord-est du pays. Dix-sept bus ont quitté le camp surpeuplé qui héberge des familles liées au groupe jihadiste État islamique (EI).

Pour ajouter à la complexité du conflit, des bombardements israéliens contre des positions des forces loyalistes ont tué 15 combattants, selon l’OSDH : 7 prorégime de nationalité étrangère près de Damas, cinq à Hama et trois soldats syriens à Quneitra.

Source : AFP

Le régime de Bachar el-Assad a de nouveau bombardé hier la province d’Idleb en Syrie, tuant six civils. La Russie, qui aide militairement le pouvoir dans ce pays en guerre, a affirmé que l’armée russe visait des « terroristes » à Idleb, une province du Nord-Ouest syrien, en grande partie contrôlée par Hay’at Tahrir al-Cham (HTS, ex-branche syrienne d’el-Qaëda) et ultime grand fief des jihadistes en Syrie. Depuis fin avril, l’armée régulière syrienne et l’armée de l’air russe bombardent les secteurs jihadistes dans la province d’Idleb et d’autres également sous contrôle de HTS dans les provinces voisines de Hama, d’Alep et de Lattaquié. Plus de 300 civils ont été tués ainsi qu’environ 700 combattants des deux camps en un mois, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme...
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