La réunion, à huis clos, devrait se tenir mardi, ont-ils ajouté.
Plus tôt dans la journée, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a condamné l'usage excessif de la force par les autorités soudanaises contre les manifestants et a appelé à une enquête indépendante après une violente dispersion de manifestations qui a fait au moins 30 morts.
M. Guterres s'est également dit "alarmé", dans un communiqué, par les informations signalant que les forces de sécurité soudanaises avaient ouvert le feu à l'intérieur d'un hôpital.
"Ce qui est clair pour nous c'est qu'il y a eu un usage excessif de la force par les forces de sécurité sur des civils. Des gens sont morts. Des personnes ont été blessées", a déclaré le porte-parole du patron de l'ONU, Stéphane Dujarric.
M. Guterres a exhorté les autorités soudanaises à faciliter la conduite d'une enquête indépendante et à veiller à ce que les personnes responsables rendent des comptes.
Dans un communiqué séparé, la Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme a également déploré "l'usage excessif de la force", notamment de tirs à "balles réelles", sur les manifestants.
"J'exhorte les forces de sécurité à mettre fin immédiatement à ces attaques et à garantir à tous un accès sûr et sans entrave aux soins médicaux", a demandé Michelle Bachelet.
Le chef de l'ONU a aussi réitéré son appel à des négociations pour relancer le transfert pacifique du pouvoir à un gouvernement civil.
Le Conseil militaire a pris le pouvoir après le renversement par l'armée du président Omar el-Bachir, à la faveur d'un soulèvement populaire inédit. Les manifestants réclament désormais le transfert du pouvoir aux civils.
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