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Liban - Médias

Les licenciés d’al-Moustaqbal intransigeants sur leurs droits

Les licenciés du quotidien « al-Moustaqbal », dont la version papier a cessé de paraître en janvier dernier, insistent toujours pour « avoir tous leurs droits, entièrement et en un seul paiement ».

Le personnel licencié du quotidien al-Moustaqbal, dont la version papier a cessé de paraître en janvier dernier, a insisté hier pour « avoir tous ses droits, entièrement et en un seul paiement », pour que les licenciés puissent s’acquitter de leurs dettes qui ont de loin dépassé leurs dus. « Nous n’accepterons pas que nos dus soient versés sur plusieurs échéances », a affirmé Youssef Hachem, qui s’exprimait au nom des quelque 120 licenciés du quotidien au cours d’une conférence de presse tenue hier au siège de la Confédération générale des travailleurs du Liban, rue du Fleuve.

La conférence de presse s’est déroulée en présence du président de la CGTL, Béchara Asmar, du président de l’ordre des journalistes, Joseph Kossaifi, du président du syndicat des maquettistes et réalisateurs artistiques, Ali Kamaleddine, et du ministre du Travail, Camille Abousleiman.

M. Hachem a rappelé que les employés, journalistes et photographes licenciés d’al-Moustaqbal avaient signé des documents – qui portent également la signature du directeur général du journal et le tampon de la direction – selon lesquels le quotidien doit aux ex-salariés « seize mois de salaires qui représentent les mois de notification et d’indemnisation, auxquels s’ajoutent les salaires de dix-sept mois impayés ».

M. Hachem a en outre passé en revue les difficultés financières par lesquels continuent à passer les licenciés, ainsi que les sacrifices que ces derniers ont fait au cours de vingt ans de travail notamment à partir de mai 2008, lorsque les bureaux du quotidien à Spears ont été bombardés alors que les journalistes refusaient de quitter les locaux. S’adressant au Premier ministre Saad Hariri, dont la formation, le courant du Futur, est propriétaire du journal, il a souligné que les employés, journalistes et photographes du quotidien « ne mendient pas » leurs droits.

M. Abousleiman a annoncé dans ce cadre que son ministère joue un rôle d’intermédiaire entre la commission des licenciés et la direction du journal. Il a indiqué avoir un projet pour une « solution équitable susceptible de préserver les droits des employés et de venir en aide au journal qui passe par des difficultés financières ».

De son côté, M. Asmar a appelé M. Hariri à répondre favorablement aux revendications des licenciés du journal. Même son de cloche chez M. Kosseifi qui a souligné que les licenciés d’al-Moustaqbal réclament que l’accord conclu avec la direction du quotidien soit mis en œuvre et que leurs droits leur soient versés sans modification, dans les plus brefs délais.

Le personnel licencié du quotidien al-Moustaqbal, dont la version papier a cessé de paraître en janvier dernier, a insisté hier pour « avoir tous ses droits, entièrement et en un seul paiement », pour que les licenciés puissent s’acquitter de leurs dettes qui ont de loin dépassé leurs dus. « Nous n’accepterons pas que nos dus soient versés sur plusieurs...

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