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Moyen Orient et Monde - Rapport annuel

Le monde continue de s’assombrir pour les journalistes, pour RSF

« La haine des journalistes a dégénéré en violence », prévient Reporters sans frontières dans son rapport 2019 sur la liberté de la presse dans le monde, publié hier. Sur la carte du monde, seulement 24 % des 180 pays et territoires étudiés affichent une situation « bonne » ou « plutôt bonne » pour la liberté de la presse, contre 26 % en 2018. Après s’être renforcée ces dernières années, « l’hostilité à l’encontre des journalistes, voire la haine relayée dans nombre de pays par des dirigeants politiques, a fini par susciter des passages à l’acte plus graves et plus fréquents », souligne RSF dans un communiqué. Le harcèlement, les menaces de mort, les arrestations arbitraires font de plus en plus partie des « risques du métier ». Même en Europe, la situation s’est fortement dégradée : le meurtre à Malte, en Slovaquie et en Bulgarie, des attaques verbales et physiques en Serbie ou au Monténégro, ou un niveau inédit de violences lors des manifestations de gilets jaunes en France (32e, +1), de la part des policiers comme des manifestants. RSF établit ce classement annuel en relevant les violences commises contre les journalistes et en rassemblant les analyses de journalistes, juristes et chercheurs du monde entier. L’ONG évalue dans chaque territoire le pluralisme, l’indépendance des médias, l’environnement, l’autocensure, le cadre légal, la transparence et la qualité des infrastructures soutenant la production de l’information.

« La haine des journalistes a dégénéré en violence », prévient Reporters sans frontières dans son rapport 2019 sur la liberté de la presse dans le monde, publié hier. Sur la carte du monde, seulement 24 % des 180 pays et territoires étudiés affichent une situation « bonne » ou « plutôt bonne » pour la liberté de la presse, contre 26 % en...

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