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Moyen Orient et Monde - Syrie

Zarif à Damas avant les pourparlers de paix au Kazakhstan

Le président syrien Bachar el-Assad, recevant à Damas hier, le chef de la diplomatie iranienne, Javad Zarif. Syrian Presidency Facebook Page/AFP

Le président Bachar el-Assad a reçu hier à Damas le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif pour évoquer les prochains pourparlers de paix sur la Syrie, prévus fin avril dans la capitale du Kazakhstan.

En plus de la Russie, l’Iran est l’un des grands alliés du pouvoir de Bachar el-Assad, dans la guerre qui ravage la Syrie depuis 2011. Les deux puissances parrainent avec la Turquie, qui appuie les rebelles, le processus dit d’Astana, lancé pour trouver une issue au conflit. Une nouvelle session de pourparlers est prévue les 25 et 26 avril dans la capitale du Kazakhstan, récemment rebaptisée Nour-Sultan.

MM. Assad et Zarif ont discuté de ce prochain cycle de négociations, et « de l’importance des contacts entre Damas et Téhéran pour une coordination continue (...) entre les deux pays ». Les deux hommes ont dénoncé « la guerre et le terrorisme économique » menés par les pays occidentaux, « États-Unis en tête », contre « ceux qui ne partagent pas leurs points de vue sur certains dossiers régionaux ».

Damas et Téhéran subissent de plein fouet l’impact des sanctions économiques américaines. La Syrie connaît depuis plusieurs jours une grave pénurie d’essence, imputée par le pouvoir syrien à ces sanctions.

Après une rencontre avec son homologue syrien Walid Moallem, M. Zarif a évoqué devant les journalistes le cas d’Idleb, grand bastion jihadiste dans le Nord-Ouest syrien qui échappe au pouvoir d’Assad.

Dominée par l’organisation Hay’at Tahrir al-Cham (HTS, ex-branche d’el-Qaëda), la région d’Idleb avait fait l’objet en septembre d’un accord entre la Turquie et Moscou, ayant permis d’empêcher une offensive de l’armée syrienne.

L’accord visait à créer une « zone démilitarisée » séparant les secteurs insurgés des zones gouvernementales attenantes. Mais l’initiative n’a été que partiellement appliquée face au refus des jihadistes de se retirer de la future zone tampon.

M. Zarif a estimé hier que les « garants » du processus d’Astana « devaient respecter les engagements liés au dossier d’Idleb », précisant que la question la plus importante restait « le désarmement des groupes terroristes et leur départ d’Idleb », selon le quotidien pro-étatique al-Watan.

M. Zarif, arrivé hier à Damas, est attendu ultérieurement en Turquie, selon ses services.

Source : AFP

Le président Bachar el-Assad a reçu hier à Damas le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif pour évoquer les prochains pourparlers de paix sur la Syrie, prévus fin avril dans la capitale du Kazakhstan.En plus de la Russie, l’Iran est l’un des grands alliés du pouvoir de Bachar el-Assad, dans la guerre qui ravage la Syrie depuis 2011. Les deux puissances parrainent avec la...

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