Les habitants de plusieurs localités du Metn, notamment Mansouriyeh, Aïn Saadé, Aïn Najem, Beit Mery, Aylout et Daïchouniyé, ont manifesté dimanche contre l'installation de lignes à haute-tension, prévue dans le plan de réforme du secteur de l'électricité de la ministre de l’Énergie Nada Boustani.
La représentante des habitants de ces localités, Claude Nabhane, a affirmé lors du sit-in organisé à Mansouriyeh, en présence du député Elias Hankache (Kataëb), que les habitants désirent "une réforme du secteur de l'électricité, et surtout de la ligne conduisant l'électricité dans notre région, sur des bases sûres, sans mettre les citoyens en danger", du fait des risques d'électrocution d'une part et des conséquences des champs électromagnétiques d'autre part. Elle a accusé le ministère de l’Énergie et l'Électricité du Liban, l'institution publique en charge de la gestion du secteur, de "corruption scientifique qui met en danger la santé et la sécurité des citoyens" et a estimé que le plan de réforme de Mme Boustani est le reflet de "la mentalité dictatoriale" des institutions étatiques.
Mme Nabhane a appelé les responsables à "respecter les critères internationaux" en matière de sécurité, prévoyant notamment que les câbles à haute tension soient installés à une distance minimale de 220 mètres des habitations et des écoles.
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