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Dernières Infos - Liban

Législative partielle de Tripoli : le Conseil d'Etat valide la candidature de Nizar Zakka

Le Libanais Nizar Zakka, emprisonné en Iran. Photo d'archives ANI

Le Conseil d'Etat a validé mardi la candidature de Nizar Zakka à la législative partielle de Tripoli, au Liban-Nord, cassant ainsi la décision du ministère de l'Intérieur qui avait invalidé cette candidature, affirme la famille de ce Libanais détenu en Iran depuis septembre 2015.

Le Conseil d'Etat a ainsi rendu unanimement un avis favorable à la demande de l'intéressé qui avait présenté ce recours en justice. Nizar Zakka sera ainsi candidat au siège sunnite de Tripoli. Le scrutin doit se tenir le 14 avril, après l'invalidation de la candidature de Dima Jamali, soutenue par le Courant du Futur du Premier ministre Saad Hariri.

Dans un communiqué publié par sa famille, Nizar Zakka s'est félicité de la décision de la justice qui "m'a rendu une partie de ma liberté". "Que justice soit ainsi faite pour un détenu libanais dans les prisons iraniennes constitue une décision historique et inédite au moment où les autorités n'accomplissent pas leur devoir et n’œuvrent pas pour ma libération", peut-on lire dans le texte.

Dima Jamali est désormais donnée favorite en l’absence de compétition sérieuse. Et pour cause: la députée déchue devrait affronter, outre M. Zakka, huit candidats indépendants. Il s’agit de Misbah Aouni Ahdab, ancien député de la capitale du Liban-Nord, Samer Tarek Kabbara (neveu de Mohammad Kabbara, député de Tripoli, relevant du 14 Mars), Talal Mohammad Ali Kabbara, Hamed Omar Amcheh, Mahmoud Ibrahim Samadi, Yehya Maouloud et Omar Khaled Sayyed, journaliste.


Le mois dernier, la directrice du département des réfugiés et des affaires politiques au ministère de l’Intérieur, Faten Younès, avait rejeté la candidature de Nizar Zakka, arguant du fait que cette candidature allait à l’encontre de l’article 45 de la loi électorale. Celui-ci stipule que toute personne désirant se porter candidate devrait signer personnellement sa demande, ratifiée chez un notaire. Ce qui n’est pas le cas pour M. Zakka.

Nizar Zakka, qui résidait aux États-Unis, avait été invité à Téhéran par la vice-présidente iranienne pour les Affaires de la femme et de la famille de l’époque, Shahindokht Molaverdi, afin de prendre part à une conférence sur le développement et l’emploi des femmes. C’est lors de cette visite qu’il avait été accusé d’espionnage pour le compte de Washington et arrêté.

Le Conseil d'Etat a validé mardi la candidature de Nizar Zakka à la législative partielle de Tripoli, au Liban-Nord, cassant ainsi la décision du ministère de l'Intérieur qui avait invalidé cette candidature, affirme la famille de ce Libanais détenu en Iran depuis septembre 2015.Le Conseil d'Etat a ainsi rendu unanimement un avis favorable à la demande de l'intéressé qui avait...