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Tunisie : trois jihadistes tués par les forces de sécurité

Trois jihadistes liés au groupe Etat islamique (EI) et impliqués dans plusieurs meurtres d'habitants de la région de Kasserine ont été tués par les forces de sécurité tunisiennes, a annoncé mercredi le ministère de l'Intérieur.

Le porte-parole de la Garde nationale, Houssemeddine Jebabli, a indiqué à l'AFP que les trois "terroristes" étaient membres du groupe Jund al-Khilafa ("Les soldats du califat"), lié à l'EI. Ils ont été abattus dans la nuit "de mardi à mercredi" dans la région du Mont Salloum (centre-ouest), près de Kasserine.

"Nous avons saisi des fusils kalachnikov, des ceintures d'explosifs, des grenades, des explosifs et des munitions", a-t-il ajouté.

"Houssem al-Thlithi alias Abou Mouslim, Mohamed Nasser al-Mbarki alias Abou Sleimane et Mondher al-Gharssali alias Abou Mohamed ont participé aux meurtres et décapitations de bergers de la région, outre des tentatives de viser les forces de sécurité et de l'armée", a ensuite indiqué à l'AFP M. Jebabli.

Selon le porte-parole, ils sont impliqués dans les assassinats de trois bergers: Mohamed Lakhdhar Makhloufi, dont le corps a été retrouvé le mois dernier, Mabrouk Soltani tué en 2015 et son frère Khlifa Soltani en 2017.

Samedi dernier, le centre américain de surveillance des sites jihadistes, SITE, a indiqué que l'EI avait revendiqué le meurtre de Makhloufi retrouvé décapité le mois dernier dans la région du Mont Mghilla, près de Kasserine.

Mabrouk Soltani, un berger de 17 ans, avait également été décapité dans cette zone en 2015 et deux années plus tard, son frère aîné, Khlifa Soltani, avait été retrouvé mort lors d'une opération de ratissage lancée après l'annonce de son enlèvement par un groupe "terroriste", dans la même région.

Ces deux assassinats avaient aussi été revendiqués par l'EI.

Des opérations de sécurité se poursuivent localement, a ajouté M. Jebabli.

Les forces de sécurité tunisiennes mènent régulièrement des opérations de ratissage dans les zones montagneuses frontalières de l'Algérie, pour traquer les jihadistes qui s'y cachent.

Les zones montagneuses du centre de la Tunisie sont également un repaire de la branche locale d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), la Phalange Okba Ibn Nafaa.

La Tunisie a été confrontée après sa révolution en 2011 à un essor de la mouvance jihadiste, responsable de la mort de plusieurs dizaines de soldats et de policiers, mais aussi de civils et de touristes étrangers.

Même si la situation sécuritaire s'est nettement améliorée, le pays reste sous état d'urgence depuis l'attentat suicide commis en plein Tunis contre la sécurité présidentielle (12 agents tués), en novembre 2015.

Trois jihadistes liés au groupe Etat islamique (EI) et impliqués dans plusieurs meurtres d'habitants de la région de Kasserine ont été tués par les forces de sécurité tunisiennes, a annoncé mercredi le ministère de l'Intérieur.Le porte-parole de la Garde nationale, Houssemeddine Jebabli, a indiqué à l'AFP que les trois "terroristes" étaient membres du groupe Jund al-Khilafa ("Les...