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Algérie : démission du directeur de campagne du candidat Ali Ghediri

Le directeur de campagne du candidat Ali Ghediri, Mokrane Aït Larbi, a annoncé mercredi sa démission, la présidentielle du 18 avril en Algérie n'ayant plus lieu d'être au vu de la contestation massive de la candidature du président Abdelaziz Bouteflika.

Malgré le mouvement de contestation populaire contre la candidature à un 5e mandat du président Abdelaziz Bouteflika, le général à la retraite Ghediri a enregistré dimanche sa candidature, à l'inverse des principaux opposants au chef de l'Etat.

Dans un texte reçu par l'AFP - à qui il a confirmé son retrait de vive voix - Me Mokrane Aït Larbi indique se "retirer du processus électoral prévu en cours, pour continuer à être actif parmi les Algériennes et les Algériens en lutte au service de notre pays". Figure de la défense des droits de l'Homme en Algérie, Me Aït Larbi faisait figure de caution morale du candidat Ghediri, apparu fin 2018 sur la scène politique algérienne, sans parti et largement inconnu dans l'opinion.

Le but de la candidature de M. Ghediri, qui a promis s'il est élu une "IIe République", était "de réaliser une rupture pacifique avec le système en vigueur depuis l'indépendance" de l'Algérie en 1962 avec le peuple, rappelle l'avocat. Depuis, "le peuple est sorti massivement dans la rue pour exprimer son rejet du 5e mandat" que brigue le chef de l'Etat "et du système politique dans sa globalité". L'Algérie vit "une situation révolutionnaire pacifique, sans précédant dans sa longue histoire", poursuit Me Aït Larbi.

M. Bouteflika, 82 ans, handicapé depuis 2013 par les séquelles d'un AVC qui l'ont empêché depuis de s'adresser de vive voix aux Algériens et ont rendu rares ses apparitions publiques, fait face, depuis qu'il a annoncé sa candidature à un 5e mandat, à une contestation jamais-vue depuis qu'il a été élu à la tête de l'Etat en 1999.

"Alors que le président Abdelaziz Bouteflika est dans l'incapacité totale de s'acquitter de la moindre charge de ses fonctions à la tête de l'Etat, des groupes d'intérêts privés ont imposé sa candidature, avec la complicité du Conseil constitutionnel", souligne également l'avocat. Il appelle en outre "les forces armées à demeurer aux côtés du peuple, quelles que soient les circonstances", alors que de nouvelles manifestations massives sont attendues vendredi à travers l'Algérie.

Le directeur de campagne du candidat Ali Ghediri, Mokrane Aït Larbi, a annoncé mercredi sa démission, la présidentielle du 18 avril en Algérie n'ayant plus lieu d'être au vu de la contestation massive de la candidature du président Abdelaziz Bouteflika.
Malgré le mouvement de contestation populaire contre la candidature à un 5e mandat du président Abdelaziz Bouteflika, le général à...