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Dernières Infos - Liban

Les trois présidents et Nasrallah responsables de la détérioration de l'état de santé de Nizar Zakka, selon ses proches

Le Libanais Nizar Zakka, emprisonné en Iran depuis 2015. Photo Ani

La famille de Nizar Zakka, emprisonné en Iran depuis septembre 2015, a fait porter aux trois présidents, de la République, du Parlement et du Conseil des ministres, ainsi qu'au secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, la responsabilité de la détérioration de l'état de santé de M. Zakka. 

"Au dix-neuvième jour de la grève de la faim de Nizar Zakka, nous nous adressons directement au Premier ministre Saad Hariri, qui avait demandé la libération immédiate de Nizar au ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif", lors de la visite de ce dernier à Beyrouth il y a deux semaines, écrivent les proches de M. Zakka. Ils affirment que "Nizar meurt à petit feu et est emprisonné dans des conditions barbares, qui l'ont poussé à lancer le 4 février, une grève de la faim. Il refuse de s'alimenter, d'être soigné ou hospitalisé tant que les autorités iraniennes ne fixent pas la date de sa libération". Et les proches de poursuivre : "Nous tenons les responsables politiques, et surtout la présidence de la République, le Premier ministre, le président de la Chambre et le secrétaire général du Hezbollah, responsables de la détérioration de l'état de santé de Nizar".
"Nizar risque de mourir et c'est pour cela que nous vous demandons de suivre cette affaire et de prendre les mesures officielles nécessaires afin de le sauver et notamment de convoquer l'ambassadeur iranien à Beyrouth afin de demander la libération immédiate de Nizar", poursuit le texte. 

En septembre 2015, alors qu’il résidait aux Etats-Unis, Nizar Zakka avait été invité à Téhéran par la vice-présidente iranienne pour les Affaires de la femme et de la famille de l’époque, Shahindokht Molaverdi, afin de prendre part à une conférence sur le développement et l’emploi des femmes. C’est lors de cette visite qu’il avait été accusé d’espionnage pour le compte de Washington et arrêté. Ce n’était pourtant pas son premier séjour en Iran.


La famille de Nizar Zakka, emprisonné en Iran depuis septembre 2015, a fait porter aux trois présidents, de la République, du Parlement et du Conseil des ministres, ainsi qu'au secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, la responsabilité de la détérioration de l'état de santé de M. Zakka. "Au dix-neuvième jour de la grève de la faim de Nizar Zakka, nous nous adressons...