Le chef de la diplomatie israélienne Israël Katz a suscité la colère de Varsovie en accusant les Polonais d'avoir "tété l'antisémitisme avec le lait de leur mère".
Les autorités israéliennes doivent "demander pardon" pour cette déclaration et la "rejeter", a notamment assuré le vice-ministre polonais des Affaires étrangères Szymon Szynkowski vel Sek.
Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki avait pris lundi la décision de n'envoyer personne au sommet du groupe de Visegrad (V4, Hongrie, Pologne, République Tchèque et Slovaquie) qui devait se tenir à Jérusalem, en réaction aux propos tenus dimanche par M. Katz.
Si des excuses ne sont pas présentées, "il y aura vraiment un coup de froid dans les relations" bilatérales, a prévenu le chef du cabinet du Premier ministre, Marek Suski, sur la chaîne privée Polsat News.
Pour le chef de la chancellerie du Conseil des ministres, Michal Dworczyk, il convient de parler de "tensions et non d'effondrement" dans les relations polono-israéliennes. Varsovie demeure "un partenaire très important, sinon le plus important, d'Israël en Europe" et les deux pays "s'appuient mutuellement dans différents projets", a-t-il estimé sur RMF FM.
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