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Dernières Infos - Liban

Réfugiés syriens : Arslane prône une relation "claire et sincère" avec Damas

Le président libanais Michel Aoun (à g) recevant le 11 février 2019 à Baabda, l'émir druze Talal Arslane (au m.) et le ministre d'Etat aux Affaires des réfugiés, Saleh Gharib. Photo Dalati et Nohra

L'émir druze Talal Arslane a estimé lundi qu'il ne pouvait y avoir de solution au dossier des plus d'un million de réfugiés syriens installés au Liban sans une "relation claire et sincère" avec le régime syrien, exprimant l'espoir que ce dossier ne soit pas soumis aux surenchères politiques.

"Nous espérons que le gouvernement affronte toutes les échéances, tant sur les plans économique, social et du développement, notamment en ce qui concerne les réfugiés syriens", a déclaré M. Arslane, accompagné du ministre d'Etat pour les Affaires des réfugiés, Saleh Gharib, à l'issue d'un entretien avec le président Michel Aoun à Baabda. "Nous espérons qu'une solution en profondeur sera trouvée sur ce dossier et qu'il ne soit pas soumis aux surenchères politiciennes car cette question concerne l'ensemble des Libanais, quelque soit leur appartenance politique", a ajouté le chef du Parti démocratique libanais. Selon lui, "on ne peut trouver de solution au dossier des réfugiés sans une relation claire avec la Syrie".

Plus tôt dans la journée, M. Gharib avait pris ses fonctions à la tête de son ministère après l'annulation de la passation des pouvoirs par le ministre sortant, Mouïn Merhebi. Cette passation des pouvoirs aurait dû avoir lieu la semaine dernière mais M. Merhebi a déclaré qu'il avait refusé de l'effectuer car il aurait eu l'impression de "livrer les réfugiés aux bourreaux". M. Merhebi est membre du courant du Futur alors que son successeur, M. Gharib, est un druze prosyrien proche de Talal Arslane.

Le Liban accueille quelque 1,3 million de réfugiés syriens ayant fui le conflit qui ravage leur pays depuis 2011, selon le directeur général de la SG, le général Abbas Ibrahim. Selon le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (UNHCR), un peu plus de 970.000 sont enregistrés sur les registres onusiens. Fin septembre, le général Ibrahim avait affirmé à l’agence Reuters que 50.000 Syriens avaient pu regagner leur pays depuis le début de l’année, estimant qu’à ce rythme, le nombre de rapatriements pourrait atteindre 200.000 d’ici un an.


L'émir druze Talal Arslane a estimé lundi qu'il ne pouvait y avoir de solution au dossier des plus d'un million de réfugiés syriens installés au Liban sans une "relation claire et sincère" avec le régime syrien, exprimant l'espoir que ce dossier ne soit pas soumis aux surenchères politiques."Nous espérons que le gouvernement affronte toutes les échéances, tant sur les plans...