Rechercher
Rechercher

Sport - Football

Les espoirs de retrouver Sala vivant sont « très minces »

Dans un message vocal sur WhatsApp, l’attaquant de 28 ans s’inquiétait de l’état de l’avion le transportant.

Émotion et espoir à Nantes, comme dans les autres villes où Emiliano Sala a évolué durant sa carrière. Loïc Venance/AFP

Les gardes-côtes se démenaient hier pour retrouver l’avion transportant le footballeur Emiliano Sala, disparu lundi soir au-dessus de la Manche, n’abandonnant pas l’espoir de retrouver vivants l’avant-centre et le pilote. La police de Guernesey a repris en début de matinée ses recherches, qui se concentrent « sur une zone précise où, selon nous, nous avons la plus haute probabilité de trouver quelque chose », selon elle. La police se base « sur l’étude des marées et de la météo depuis la disparition de l’avion ». Trois avions et un hélicoptère sont mis à contribution. À la mi-journée, ils avaient exploré 280 miles carrés sans résultat.

Les enquêteurs veulent privilégier l’hypothèse que Sala et le pilote ont survécu et se sont réfugiés sur le canot de sauvetage qui était dans l’appareil. « Étant donné la température de l’eau et les conditions météorologiques, la nuit dernière ayant été très agitée, leurs chances de survie sont très minces », a cependant déclaré le capitaine du port et chef des gardes-côtes de Guernesey, David Barker. Mais « nous ne négligeons rien. Nous sommes déterminés à trouver ces deux hommes vivants », a-t-il assuré. Mardi, les enquêteurs avaient trouvé des débris flottant dans l’eau, sans toutefois pouvoir dire s’ils venaient de l’avion disparu. C’est l’AAIB, le bureau d’enquête britannique sur les accidents aériens, qui conduit l’enquête sur la disparition de l’appareil, un monomoteur Piper PA-46-310P Malibu immatriculé N264DB et enregistré aux États-Unis.

Dans un message vocal envoyé à des proches via la messagerie

WhatsApp, Emiliano Sala s’inquiétait de l’état de l’avion, a révélé mardi soir le quotidien sportif argentin Olé. « Je suis dans l’avion, on dirait qu’il va tomber en morceaux, et je pars pour Cardiff », disait l’attaquant de 28 ans, sur un ton cependant calme et ponctué de bâillements. « Si dans une heure et demie vous n’avez plus de nouvelles de moi, je ne sais pas si on va envoyer des gens pour me rechercher, parce qu’on ne va pas me trouver, sachez-le. Oh là là, qu’est-ce que j’ai peur ! » ajoutait-il. « Les heures passent et je ne sais rien, cela me fait penser au pire », a déclaré mardi soir, désespéré, le père du joueur, Horacio, à la presse en Argentine.

Cardiff, qui venait de recruter le joueur de Nantes, a précisé que Sala avait organisé lui-même son voyage. « Nous avions parlé au joueur et lui avions demandé s’il voulait que nous prenions des dispositions pour son vol qui, pour être honnête, aurait été un vol commercial », a déclaré Mehmet Dalman, président de la formation galloise évoluant dans la prestigieuse Premier League anglaise. « Il a refusé et a pris ses propres dispositions », a ajouté M. Dalman.

À Nantes, des centaines de personnes ont déposé des fleurs en hommage à leur meilleur buteur, auteur de 12 buts en championnat de France en une demi-saison. « Où que tu sois, on pense à toi #PrayForSala », a publié hier le FC Nantes sur son compte Twitter, où le blason du club a été remplacé par une photo de l’attaquant. À Cardiff, l’émotion était également immense et le directeur du club, Ken Choo, s’est dit « choqué ». Clubs et joueurs multiplient également les messages de soutien.

Source : AFP

Les gardes-côtes se démenaient hier pour retrouver l’avion transportant le footballeur Emiliano Sala, disparu lundi soir au-dessus de la Manche, n’abandonnant pas l’espoir de retrouver vivants l’avant-centre et le pilote. La police de Guernesey a repris en début de matinée ses recherches, qui se concentrent « sur une zone précise où, selon nous, nous avons la plus haute...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut