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Sommet arabe de Beyrouth : la question des réfugiés syriens "divise", affirme le secrétaire général adjoint de la Ligue

Les drapeaux du Liban et des pays arabes partipant au sommet économique prévu le 20 janvier 2019 à Beyrouth, sur la route menant au Seaside Arena (ex-Biel) où se tiendra cette conférence. AFP / JOSEPH EID

Le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Houssam Zaki, qui a détaillé à la presse l'ordre du jour du quatrième Sommet économique et social de la Ligue, a reconnu vendredi que la question des plus d'un million de réfugiés syriens qui se trouvent au Liban divisaient les responsables arabes présents.

"L'article portant sur la question des réfugiés syriens figure toujours à l'ordre du jour du sommet, mais les points de vue sur cette question divergent", a affirmé M. Zaki aux journalistes, lors d'un point de presse.

Le chef de l'Etat libanais, Michel Aoun, réclame le retour de ces réfugiés syriens chez eux sans attendre une solution politique à la guerre qui ravage la Syrie depuis 2011. Mais la communauté internationale s'inquiète d'un tel retour qu'elle juge non sécurisé et prématuré dans les circonstances actuelles.

"Un dialogue aura lieu cet après-midi lors de la réunion ministérielle prévue, afin d'obtenir une formule acceptable par tous", a ajouté M. Zaki. Il a en outre abordé la question de l'absence de la plupart des chefs d'Etat arabes qui se feront finalement représentés par des dirigeants de rang inférieur. "Certes, la présence des chefs d'Etat accorde davantage d'importance au sommet, mais leur absence n'affecte en rien l'importance des sujets débattus", a insisté M. Zaki. "Une certaine atmosphère a peut-être affecté le niveau de représentation de certains Etats (...)", a-t-il ajouté, en allusion à l'absence de la Libye.

La participation de la Libye, que le Liban tient pour responsable de la disparition en 1978 de l'imam Moussa Sadr, a provoqué de vives polémiques à Beyrouth. Finalement, Tripoli ne participera pas au sommet, après les protestations du président du Parlement libanais, Nabih Berry, qui dirige le mouvement Amal fondé par l'imam Sadr, et les agissements de certains de ses partisans dans la rue.

Par ailleurs, Houssam Zaki a rappelé que la Syrie du président Bachar el-Assad "n'a pas été chassée" de la Ligue arabe, mais uniquement "suspendue". "La question de la reconstruction de la Syrie ne figure pas à l'ordre du jour", a-t-il précisé.

L'absence de la Syrie du sommet arabe divise la classe politique libanaise entre alliés qui réclament sa participation, et opposants qui refuse sa présence au sommet. Les Etats arabes ne sont pas parvenus à un consensus autour de la réintégration de Damas au sein de la Ligue. "Le retour de la Syrie au sein de la Ligue nécessite un consensus qui n'existe toujours pas", a fait savoir M. Zaki.

Il a précisé au début de son point de presse que plus de 27 points figurent à l'ordre du jour du sommet, notamment la gestion des déchets solides, le marché arabe commun pour le courant électrique, l'économie numérique, ainsi que d'autres points concernant les questions des femmes, des enfants, et de la pauvreté".





Le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Houssam Zaki, qui a détaillé à la presse l'ordre du jour du quatrième Sommet économique et social de la Ligue, a reconnu vendredi que la question des plus d'un million de réfugiés syriens qui se trouvent au Liban divisaient les responsables arabes présents."L'article portant sur la question des réfugiés syriens figure toujours à...