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Sport - Rallye-raid Dakar

Al-Attiyah, roi du désert

Le Qatari a remporté hier la célèbre course pour la troisième fois.

Nasser al-Attiyah est embrassé par son copilote Matthieu Baumel après leur victoire, hier à Lima, dans le rallye-raid Dakar au Pérou. Franck Fife/AFP

Le roi du désert. Nasser al-Attiyah (Toyota) a remporté hier à Lima son 3e Dakar, une édition 2019 du célèbre rallye-raid 100 % sable dominée de bout en bout par le Qatari. Au bout de 10 étapes, 5 000 km, dont 3 000 de spéciales, al-Attiyah a écrasé la concurrence, laissant l’Espagnol Nani Roma (Mini) à 46 min 42 sec. Le Français Sébastien Loeb (Peugeot) termine à la 3e place, avec 1 h 54 min 18 sec de retard.

« C’était une course très compliquée, je suis vraiment ravi d’avoir gagné ! Toute l’équipe a fait un super boulot. C’est fantastique, s’est réjoui al-Attiyah. Je suis fier. Mon travail à moi, c’est d’emmener la voiture à la 1re place. Je suis très heureux d’avoir gagné et d’offrir cette première victoire à Toyota. Je vais sans doute devenir un héros au Japon ! »

Trois Dakar donc, mais aussi trois équipes et deux copilotes. Après s’être imposé au volant d’une Volkswagen puis d’une Mini, c’est donc avec Toyota qu’al-Attiyah l’a emporté. Une première pour le constructeur japonais. Un succès construit autour du Qatari, spécialiste des dunes, et de son copilote français Matthieu Baumel. Car le parcours de ce Dakar semblait tracé pour lui. « Il y a de grandes dunes, on peut perdre beaucoup de temps en s’ensablant ou en cherchant des points de passage... La faute est très facile à faire. Il faut savoir lire le terrain, l’appréhender », avait prédit l’expérimenté Français Stéphane Peterhansel (Mini), 30 participations et 13 succès. Bien vu. Dans une course telle que le Dakar, il faut parfois faire le moins de fautes possible pour s’imposer.

À ce petit jeu, al-Attiyah a survolé la compétition : l’Espagnol Carlos Sainz (vainqueur hier de la dernière étape sur sa Mini) et le Sud-Africain Giniel de Villiers (Toyota) ont explosé dès la 3e étape ; Peterhansel a alterné le bon et le moins bon avant d’être contraint à l’abandon à la 9e et avant-dernière étape, privé de son copilote David Castera (blessé) ; le Néerlandais Bernhard ten Brinke (Toyota) et le Français Cyril Despres (Mini) n’ont jamais vraiment été dans le coup... Seul Sébastien Loeb (Peugeot) a un temps tenu tête au Qatari. Mais le nonuple champion du monde des rallyes a manqué de constance : s’il a remporté quatre étapes, l’Alsacien a aussi enchaîné les galères, crevant à trois reprises sur une même spéciale après une polémique liée à une erreur sur le roadbook de la 3e étape. Bref, « Nasser », comme on l’appelle affectueusement sur le bivouac, a donc survolé l’édition 2019 du célèbre rallye-raid.

En moto, KTM a étendu sa série de victoires à une 18e année : l’Australien Toby Price a remporté son 2e Dakar, après celui de 2016, devant l’Autrichien Matthias Walkner (KTM). Enfin, chez les camions, le Russe Eduard Nikolaev (Kamaz) suit les traces laissées par le légendaire Vladimir Chagin, dont il a d’ailleurs été le mécanicien. Nikolaev a ainsi remporté son 4e Dakar, son 3e de rang.

Source : AFP

Le roi du désert. Nasser al-Attiyah (Toyota) a remporté hier à Lima son 3e Dakar, une édition 2019 du célèbre rallye-raid 100 % sable dominée de bout en bout par le Qatari. Au bout de 10 étapes, 5 000 km, dont 3 000 de spéciales, al-Attiyah a écrasé la concurrence, laissant l’Espagnol Nani Roma (Mini) à 46 min 42 sec. Le Français Sébastien Loeb (Peugeot) termine à...

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