Quelque 170 établissements étaient perturbés mardi matin par des lycéens dénonçant notamment les réformes du baccalauréat et de l'accès à l'université, un mouvement qui ne donne aucun signe de fléchissement après plus d'une semaine de mobilisation.
Parmi les lycées perturbés, 60 étaient entièrement bloqués en ce "mardi noir", tel que l'a baptisé le syndicat lycéen UNL.
L'Union nationale lycéenne a pour sa part dénombré 250 lycées partiellement ou totalement bloqués mardi matin.
Les chiffres du gouvernement sont en hausse par rapport à lundi : 120 établissements étaient alors considérés comme perturbés dans la matinée puis 450, soit environ 10% des lycées de France, dans l'après-midi.
Les manifestations donnent lieu à moins de violences que la semaine dernière, malgré "quelques points de tension", observe-t-on au ministère de l'Education nationale.
Avant le week-end, le mouvement s'est envenimé dans plusieurs villes de France, théâtres de heurts entre lycéens et forces de l'ordre.
La mobilisation a notamment été marquée par l’interpellation de 151 jeunes à Mantes-la-Jolie lors d'une opération de police dont les images ont heurté jusqu'au ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer.
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