Le président américain, Donald Trump, n'exclut pas de gracier son ancien directeur de campagne Paul Manafort, jugé coupable en août dernier de fraudes fiscale et bancaire et qui a reconnu des faits de blanchiment, rapporte mercredi le New York Times. "Cela n'a jamais été évoqué, mais je ne peux l'exclure. Pourquoi l'exclurais-je ?", a-t-il dit au quotidien new-yorkais.
En plus des faits pour lesquels il a été condamné, l'ancien conseiller de Donald Trump a plaidé coupable en septembre des chefs d'accusation de conspiration contre les Etats-Unis et de conspiration d'entrave à la justice lors d'un second procès. Il a accepté de coopérer à l'enquête menée par le procureur spécial Robert Mueller dans le cadre de cet accord de plaider coupable. Sans grâce présidentielle, Paul Manafort pourrait passer le restant de ses jours en prison.
L'enquête sur Paul Manafort a connu mardi un nouveau rebondissement avec la publication dans le Guardian d'un article selon lequel l'ancien directeur de campagne a discrètement rencontré le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, à trois reprises au moins, dont une fois en 2016.
Paul Manafort a réfuté mercredi les informations du quotidien britannique qu'il a qualifiées de "fausses et de diffamatoires" tandis que Wikileaks s'est dit "prêt à parier un million de dollars" que ces rencontres n'ont jamais eu lieu.
Selon The Guardian, les rencontres se sont déroulées à l'ambassade d'Equateur à Londres, où Julian Assange vit reclus, avant que Wikileaks ne rende publics des courriels provenant du compte privé d'Hillary Clinton, un épisode de campagne qui avait considérablement entaché la campagne de la candidate démocrate.
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