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Culture - Concert

Toufic Farroukh à la frontière des mélodies universelles

Ce soir, à l’église Saint-Joseph à 20h30, le saxophoniste et compositeur à l’inspiration jazzy et multiculturelle, accompagné de l’Orchestre philharmonique du Liban (OPL), transformera le brasier des nationalités en un étincelant feu musical unificateur.

Toufic Farroukh, le jazzman qui aime mélanger les gens et les genres. Photo Charles Cremona

À la frontière de..., fruit de deux ans de travail et de dur labeur, est le titre de la nouvelle œuvre musicale du saxophoniste et compositeur franco-libanais Toufic Farroukh, qu’il présentera ce soir à ses aficionados à l’église Saint-Joseph. Semblable à son précédent opus, Les villes invisibles, qui s’inspire du roman éponyme de l’écrivain italien Italo Calvino, Farroukh y traduit en notes musicales, la langue universelle, les images d’une multitude de villes imaginées d’une telle perfection qu’elles effleurent le réel. De ville en ville, d’époque en époque et de génération en génération, le compositeur franchit toutes sortes de frontières, qu’il considère comme « lieu de passage, d’aventure, d’échanges, de rendez-vous et de refuge », pour diffuser à travers sa musique sa nouvelle recette de fusion culturelle où « les différences s’estompent ». Cette musique symphonique, par ses mélodies occidentales et orientales, sa structure joignant le quartette de jazz (formé d’Arnaud Biscay à la batterie, de Leandro Aconcha au piano, de Marc Buronfosse à la contrebasse et du compositeur lui-même au saxophone) à l’Orchestre philharmonique (sous la houlette d’Alexandre Piquion), et ses accents mêlant le rythme des danses folkloriques, l’exaltation du sublime ainsi que l’incursion dans les souvenirs de l’auteur, s’apprécie comme un manifeste musical d’une richesse prodigieuse. Le jazzman franco-libanais insiste à remercier avant tout Saleh Farroukh et le nouveau directeur du Conservatoire national Bassam Saba, sans qui ce projet se serait perdu dans le sable. « Venez nous écouter ce vendredi soir. À la frontière de... n’est que le portrait du cœur, où chaque note est une pulsation. Dieu sait à quel point il est difficile de mélanger les gens et les genres. Nous serons réunis par un fil invisible », lance-t-il aux mélomanes libanais.

Entrée libre.


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