Les 22 militants de Génération Identitaire, qui ont été placés en garde à vue pour s'être introduits vendredi dans les locaux marseillais de l'organisation humanitaire SOS Méditerranée, ont été mis en examen et remis en liberté sous contrôle judiciaire, a affirmé dimanche à Reuters le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux.
Présentés dimanche à un juge, ils se sont notamment vus notifier l'obligation de pointer dans un commissariat ou une gendarmerie et ne doivent entrer sous aucun prétexte en contact avec les membres de l'association SOS Méditerranée, précise-t-on de même source.
Le parquet de Marseille a ouvert dimanche une information judiciaire pour des faits présumés de "violence en réunion", de "séquestration et de participation à un groupement en vue de commettre des violences" et de "diffusion d'images violentes".
Les militants du groupuscule d'extrême droite ont pénétré vendredi dans les locaux de l'organisation humanitaire, au coeur de Marseille, chassant le personnel des lieux avant de déployer une banderole aux fenêtres portant l'inscription : "SOS Méditerranée complice du trafic d'êtres humains" avec la signature "Génération Identitaire".
Les responsables de SOS Méditerranée ont indiqué samedi avoir déposé plainte pour ces faits.
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