"Nous ne pouvons permettre à personne de briser les rangs libanais (...), peut-on lire dans un communiqué du bloc du Liban Fort. Les hommes politiques sont tenus de resserrer les rangs pour défendre les intérêts des Libanais lorsque nous sommes pris pour cibles de l'extérieur".
"L'ennemi a été surpris par la réponse diplomatique (du Liban), mais il est ironique de constater que certains ici ont justifié les propos d'Avichay Adraee (porte-parole de l’armée israélienne) plutôt que de s'unir face à l’ennemi", ajoute le communiqué.
M. Adraee avait publié lundi sur son compte twitter une photo montrant le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, en train de discuter avec M. Bassil et lui disant : "Vous, vous êtes le responsable des sites dont a parlé Netanyahu. Le reste ne relève pas de vos compétences".
"Monsieur le ministre Gebran Bassil, que comptez-vous dire aux ambassadeurs ? Il faudrait tout d'abord que le Hezbollah mette fin à ses actions terroristes et qu'il retire ses armes des environs de l'aéroport de Beyrouth ", a également écrit le porte-parole sur son compte Twitter. "Avez-vous bien vérifié si le parti de Dieu contrôle encore ces sites dont nous vous avons révélé l'existence ?"
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait affirmé jeudi dernier que des caches secrètes de missiles du Hezbollah se trouvaient à proximité de l'aéroport de Beyrouth. A ce sujet, le chef de l'Etat libanais, Michel Aoun, a estimé mardi que les allégations de M. Netanyahu étaient "dénuées de tout fondement" et "cachent une nouvelle menace israélienne contre la souveraineté libanaise".
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