A Boston, Bassil défend le mandat Aoun

Le ministre libanais sortant des Affaires étrangères et chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, a défendu lors d'une rencontre avec des membres de la communauté libanaise à Boston, aux Etats-Unis, le bilan du mandat du chef de l'Etat Michel Aoun, élu en octobre 2016, alors que les critiques s'intensifient.

"Chaque jour, ils inventent une histoire pour garder les gens dans la peur et le désespoir, en disant par exemple que les coupures de courant visent une partie en particulier. Tout ce qu'ils veulent, c'est faire échouer le mandat, comme si l'échec du mandat ne serait pas celui du Liban", a-t-il ajouté. Dimanche, un enregistrement a "fuité" sur des propos tenus par Yassine Jaber, député membre du bloc berryste. On l'entend dire que "le mandat va détruire le Liban d’une manière inacceptable".

 Par ailleurs, M. Bassil a déclaré que "la situation économique n'est pas liée par la formation du gouvernement". "Ils fabriquent des rumeurs sur la livre libanaise ou autres", a-t-il dénoncé, en référence aux rumeurs sur l'état de santé et la démission du gouverneur de la Banque centrale du Liban, Riad Salamé, qui a assuré à plusieurs reprises que la livre était "stable".

Cela fait quatre mois, depuis la désignation de Saad Hariri, que le Liban est sans gouvernement.

Le ministre est attendu dans les prochaines heures à New York pour participer à l'Assemblée générale de l'Onu à New York au cours de laquelle le chef de l'Etat doit prononcer un discours mercredi.