Plusieurs responsables politiques ont rendu hommage vendredi au fondateur des Forces libanaises et président élu Bachir Gemayel, assassiné il y a exactement 36 ans, le 14 septembre 1982.
"Cheikh Bachir, regarde ce qu'est devenu le Cèdre que tu as planté et que tu nous as laissé. Regarde à quel point ses branches et ses racines se sont étendues à travers le pays après le baptême de la résistance qui se poursuit avec ténacité et une croyance qui ne se dément pas", a déclaré dans la journée le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, sur son compte Twitter.
De son côté, le chef des Kataëb, Samy Gemayel, a posté sur Twitter une photo de son oncle avec ce message : "Bachir, le projet libanais ne meurt pas".
Pour sa part, l'ancien chef de l'Etat, Michel Sleiman, a écrit sur le réseau social : "Septembre 2018, 36 ans après l'assassinat du martyr Bachir Gemayel et la condamnation des tueurs introuvables. Neuf ans après l'assassinat du martyr Rafic Hariri, le Tribunal spécial pour le Liban tient ses dernières audiences en attendant le verdict et les assassins sont introuvables".
Pour l'occasion, une cérémonie sera organisée dans l'après-midi devant le siège des Kataëb à Achrafieh. Le fils de Bachir Gemayel, le député de Beyrouth Nadim Gemayel, doit prononcer un discours. A 18 heures, une messe sera célébrée à Bikfaya.
En octobre 2017, la Cour de justice a condamné à mort par contumace hier Habib Chartouni et Nabil Alam, militants du Parti syrien national social, coupables de l'assassinat de Bachir Gemayel, et de 23 autres personnes, perpétré lors d'un attentat à l'explosif contre la permanence des Kataëb, à Achrafieh, le 14 septembre 1982. Les deux hommes sont en fuite.
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