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Poursuite de la contestation dans le sud de l'Irak

La police a eu recours aux gaz lacrymogènes dimanche pour disperser 150 manifestants qui bloquaient l'entrée du vaste champ pétrolifère irakien de Nahr Bin Omar, sur fond de contestation persistante dans les villes du Sud contre la médiocrité des services publics et la corruption, a-t-on déclaré de source proche de la police.

Vendredi, plusieurs centaines de manifestants avaient caillassé le siège du gouvernement de la province, à Bassorah, et tenté de s'y introduire, à l'appui de revendications sur une amélioration des services publics et en faveur de la lutte contre la corruption. Dimanche, 3.000 personnes ont poursuivi le mouvement et se sont rassemblées au même endroit, où elles ont incendié des pneus.

Les manifestants menaçaient de s'introduire dans le gisement de pétrole de Nahr Bin Omar, qui produit 44.000 barils par jour, si le gouvernement ne satisfaisait pas leurs revendications, notamment leurs demandes concernant l'eau potable, qui, pour les habitants de Bassorah, est impropre à la consommation car trop saumâtre.

"Nous ne permettrons pas que le gisement pétrolier fonctionne tant que nous n'aurons pas d'eau potable. Pas de services publics, pas de travail, et maintenant pas d'eau potable. Nous en avons marre!", déclarait un organisateur de la manifestation, Hassan Ali.

Les exportations de pétrole à partir de Bassorah représentent plus de 95% des revenus de l'Etat irakien, qui est membre de l'Opep. Toute perturbation de la production risquerait d'avoir des conséquences sérieuses sur l'économie nationale. 

La police a eu recours aux gaz lacrymogènes dimanche pour disperser 150 manifestants qui bloquaient l'entrée du vaste champ pétrolifère irakien de Nahr Bin Omar, sur fond de contestation persistante dans les villes du Sud contre la médiocrité des services publics et la corruption, a-t-on déclaré de source proche de la police.Vendredi, plusieurs centaines de manifestants avaient caillassé...