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Liban

Hariri : Nous n’avons pas fermé la porte à la Syrie

À l’issue de la réunion du bloc du Futur, le Premier ministre désigné, Saad Hariri, a évoqué hier le dossier des réfugiés syriens. À ce propos, M. Hariri a affirmé que « nous n’avons pas fermé les portes à la Syrie. Nous avons accueilli les réfugiés, et les partisans du régime (syrien) voyagent à travers les aéroports (notamment celui de Beyrouth, NDLR). Que personne ne fasse de surenchère à ce sujet ».

Évoquant l’initiative russe consistant à rapatrier 890 000 réfugiés syriens se trouvant au Liban, M. Hariri a déclaré : « Il y a une initiative russe et nous sommes en contact avec Moscou et M. Bassil. Nous voulons tous le retour des déplacés. Mais ce retour doit se faire de manière volontaire et avec l’aide internationale, mais aucune partie internationale n’est prête en ce moment à débourser un seul sou, et cette question demande du temps. Le débat ne se fait pas en dialoguant avec le régime (syrien) ou tout autre régime. »

De son côté, le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil réitéré sa position consistant à ne pas lier le retour des réfugiés à une solution politique. Ce dernier a estimé que la question des réfugiés syriens présents au Liban depuis 2011 « ne peut pas être réglée sans une décision nationale indépendante, et l’initiative russe consacre un équilibre au niveau international afin que ce retour ne soit pas lié à une solution politique ». « Nous œuvrons pour le succès » de cette initiative, a ajouté M. Bassil. Et d’ajouter : « Nous sommes appelés à chercher l’intérêt du Liban et de son économie, ainsi que celui du peuple syrien dans le cadre de ce retour, loin des intérêts régionaux. »

À l’issue de la réunion du bloc du Futur, le Premier ministre désigné, Saad Hariri, a évoqué hier le dossier des réfugiés syriens. À ce propos, M. Hariri a affirmé que « nous n’avons pas fermé les portes à la Syrie. Nous avons accueilli les réfugiés, et les partisans du régime (syrien) voyagent à travers les aéroports (notamment celui de Beyrouth, NDLR). Que personne ne...

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