Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Echanges russo-américains sur les exilés syriens: "pas de retour forcé", rappelle l'ONU

Le retour en Syrie de réfugiés syriens exilés dans les pays de la région, objet d'échanges entre la Russie et les Etats-Unis, doit se faire sur la base du volontariat et ne pas être forcé, a affirmé lundi l'ONU.
"A ma connaissance, nous n'avons pas été impliqués dans ces discussions directes", a indiqué le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, interrogé lors de son point de presse quotidien sur un rôle éventuel des Nations unies.
Lors de leur récent sommet à Helsinki, les présidents russe Vladimir Poutine et américain Donald Trump se sont entendus sur un retour en Syrie de réfugiés, selon le ministère russe de la Défense. Sur cette base, Moscou a proposé à Washington de coopérer et lui a remis "des propositions concrètes" sur la manière de parvenir à ce retour, a précisé vendredi le ministère russe.

Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a confirmé que les présidents Poutine et Trump avaient parlé de ce retour de réfugiés en Syrie, précisant que l'ONU travaillait aussi "sur cette même question".
"Par principe, le retour de gens dans leurs maisons doit toujours être basé sur le volontariat et être réalisé dans la dignité et en sécurité", a déclaré Stéphane Dujarric. "Personne ne doit être forcé à revenir" dans son pays d'origine, a-t-il insisté.
Le porte-parole de l'ONU a d'autre part indiqué que les Nations unies "n'avaient pas été impliquées dans (les) transferts", orchestrés par Israël, de 422 Casques blancs et leurs familles ce week-end en Jordanie.
"Le Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) les a accueillis en Jordanie (...). Le HCR apprécie la générosité du gouvernement jordanien et de la population, qui leur ont temporairement offert l'hospitalité", a-t-il ajouté.

Selon des secouristes, près de 400 Casques blancs sont toujours bloqués dans le sud syrien au lendemain de l'évacuation de leurs collègues, vivement dénoncée par le régime syrien.

Le retour en Syrie de réfugiés syriens exilés dans les pays de la région, objet d'échanges entre la Russie et les Etats-Unis, doit se faire sur la base du volontariat et ne pas être forcé, a affirmé lundi l'ONU."A ma connaissance, nous n'avons pas été impliqués dans ces discussions directes", a indiqué le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, interrogé lors de son point de...