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Liban - Insertion professionnelle

L’inoubliable voyage-foot à Moscou des étudiants de l’Université antonine

Des étudiants en 3e année de la faculté d’information et de communication de l’UA ont couvert, du 13 au 24 juin, les coulisses de la Coupe du monde 2018, à travers des reportages diffusés sur la LBCI.

Les étudiants ont découvert, au fil des rencontres, un aspect humain qui les a marqués. « On a pleuré avec des supporters tunisiens. Il y avait beaucoup d’émotion ! » se souvient Tracy Baaklini. Quant à Carlos Kiryakos, il a été marqué par les histoires de fans qui ont élaboré des plans d’économie pour assister aux matchs, « tel cet Argentin qui a vendu sa voiture pour acheter le billet d’avion ».

Couvrir les coulisses de la Coupe du monde de football qui vient de s’achever : cinq étudiants de l’Université antonine de Baabda, deux en journalisme et trois en audiovisuel, ont eu l’occasion de réaliser au total quinze reportages lors de leur séjour en Russie. Initié et organisé par le bureau d’insertion professionnelle (BIP) de l’UA. Ce voyage constitue une première immersion professionnelle d’envergure pour ces jeunes, majors de promotion dans leur spécialisation. 

J’ai senti que j’ai grandi d’un coup ! Couvrir directement la Coupe du monde, ce n’est pas comme couvrir un événement quelconque au Liban! » s’enthousiasme Carlos Kiriakos, étudiant en audiovisuel et qui s’est chargé du montage et du mixage.

Cette expérience inédite s’inscrit dans le cadre du plan d’action 2017-2018 du BIP. « En suivant l’esprit d’innovation qui caractérise l’Université antonine, nous avons cherché à prodiguer une expérience riche et unique aux étudiants. Ce projet est aussi une chance de concrétiser leur savoir », estime Fouad Abdallah, directeur du BIP. Parmi les reportages, treize, d’environ 90 secondes chacun, ont été diffusés sur la chaîne LBCI, à raison d’un reportage par jour, dans la rubrique sport du journal de 20 heures. Une grande responsabilité pour ces jeunes puisqu’il fallait être à la hauteur de leur université et de la chaîne télévisée. « On avait un peu peur au début, c’était comme un poids sur nos épaules, parce que c’était la première immersion dans le monde professionnel et qu’on devait réussir à tout prix les reportages », confie Tracy Baaklini, étudiante en journalisme. Son camarade Carlos Kiryakos confirme : « Filmer le Mondial pour le compte de la LBCI était une tâche sérieuse que l’on ne pouvait pas remettre au lendemain. C’était une expérience indescriptible! »

Ce défi s’est posé dès l’arrivée des étudiants à Moscou, où ils devaient filmer un reportage sur la Russie, 24 heures avant le début de la Coupe du monde. « Le premier jour, on était stressés, on avait un temps limité, on n’était pas sûrs de pouvoir terminer le reportage à temps. On a fini par l’envoyer à la dernière minute, à 20h! » se souvient Tracy Baaklini.


(Lire aussi : Université antonine : répondre aux attentes de la jeunesse du XXIe siècle)


Course contre la montre
Composé de deux journalistes, d’un directeur de la photo, d’un ingénieur du son et d’un monteur/mixeur, le groupe d’étudiants devait produire, chaque jour, au moins un reportage sur des sujets variés, tels la passion des supporters latinos, une journée avec les fans tunisiens, les traditions et les costumes des Sénégalais, la rencontre entre les fans saoudiens et iraniens, ou encore le métro de Moscou, les étudiants russes volontaires de la Coupe du monde, les deux joueurs libanais qui ont participé au tournoi Football for Friendship et le Libano-Russe Sam Chami, ambassadeur de la FIFA en Russie. Vu le nombre de sujets à couvrir, les étudiants ont dû travailler sous pression et sans relâche, d’une façon rapide, sérieuse et efficace. En effet, il fallait rencontrer les personnes adéquates, les interviewer, effectuer les prises de vue, rédiger le voice over, monter et mixer le reportage, en quelques heures, dans leur chambre d’hôtel… pour le terminer avant 20h, heure de Beyrouth. « Nous avons travaillé avec les étudiants sur la gestion et le respect du temps, puisqu’un reportage qui doit passer en fin de journée nécessite un travail intensif, dans un délai de temps limité », affirme Fouad Abdallah, qui a accompagné le groupe durant toutes les phases du projet.

Outre les reportages qu’il a réalisés pour la LBCI, le groupe a également effectué un film sur des reporters de BeIN sports, ainsi qu’une entrevue avec le champion de football Christian Karembeu. Ces reportages ont été diffusés sur les réseaux sociaux et le site web du projet dont s’est chargé un groupe d’étudiants en design graphique et en publicité de la faculté d’information et de communication, à partir du Liban, en coopération avec le bureau de communication et le BIP. Par ailleurs, couvrir un événement d’envergure internationale a constitué, pour ces étudiants, un tremplin pour leur avenir professionnel. Leur licence en main, ces derniers, fraîchement diplômés, sont aujourd’hui confiants. « J’ai appris à couvrir des événements sans être intimidé. Je pense que j’arriverai désormais à me donner à fond puisque les événements que je couvrirai plus tard ne pourraient pas être plus importants que la Coupe du monde », conclut Carlos Kiryakos.
Suite à la réussite de ce projet, le BIP compte organiser des voyages semblables, dans le cadre d’événements internationaux culturels, sportifs ou politiques.

Couvrir les coulisses de la Coupe du monde de football qui vient de s’achever : cinq étudiants de l’Université antonine de Baabda, deux en journalisme et trois en audiovisuel, ont eu l’occasion de réaliser au total quinze reportages lors de leur séjour en Russie. Initié et organisé par le bureau d’insertion professionnelle (BIP) de l’UA. Ce voyage constitue une première...

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