Le Courant du Futur, dirigé par le Premier ministre désigné, Saad Hariri, a souligné mardi que "l'intérêt national doit prévaloir sur les intérêts partisans" dans le contexte de la formation du nouveau Cabinet, sur laquelle M. Hariri bute depuis le 24 mai à cause des revendications des différentes formations politiques.
"Les disputes concernant les parts, les rôles et le poids des formations politiques ne modifieront pas la situation actuelle. Ce qu'il faut maintenant c'est faire prévaloir l'intérêt national sur les intérêts partisans", ont appelé les députés du Futur à l'issue de leur réunion hebdomadaire à la Maison du Centre. Ils ont dans ce contexte invité à "mettre de côté les disputes politiques et médiatiques et les surenchères sur les réseaux sociaux et à aider à accélérer la naissance d'une équipe ministérielle qui répond aux espoirs et aux attentes des Libanais".
En ce qui concerne la question du retour des réfugiés syriens, et l'initiative lancée par le Hezbollah pour "faciliter les retours sûrs et volontaires en Syrie", le Courant du Futur a estimé que "toute procédure lancée hors du cadre de l’État et de ses institutions officielles vise à supplanter les canaux mis en place aux niveaux libanais et international pour résoudre cette affaire".
Depuis fin juin, le Hezbollah a ouvert des bureaux dans la région du Baalbeck-Hermel, la banlieue-sud de Beyrouth et le Liban-Sud, afin d'accueillir les demandes des réfugiés syriens souhaitant rentrer.
Depuis le début de la guerre en Syrie, plus d'un million et demi de personnes ont trouvé refuge au Liban. Les responsables libanais encouragent le retour de ces réfugiés, estimant que de nombreuses régions sont désormais assez sûres en Syrie pour un tel retour. Depuis le 28 juin, quelques centaines de réfugiés syriens ont quitté Ersal dans la Békaa dans le cadre d'opérations de retour volontaire organisées par Beyrouth et Damas.
Le Courant du Futur, dirigé par le Premier ministre désigné, Saad Hariri, a souligné mardi que "l'intérêt national doit prévaloir sur les intérêts partisans" dans le contexte de la formation du nouveau Cabinet, sur laquelle M. Hariri bute depuis le 24 mai à cause des revendications des différentes formations politiques. "Les disputes concernant les parts, les rôles et le poids...
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