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Syrie : la reconstruction, "première priorité" pour Assad

Des jeunes syriens passant devant un poster du président Bachar el-Assad, dans le centre-ville de Damas, le 9 juillet 2018. AFP / LOUAI BESHARA

Le président syrien Bachar el-Assad a estimé lundi que sa "première priorité" était la reconstruction du pays, ravagé par une guerre meurtrière et destructrice depuis 2011.

Au terme de sept années d'un conflit qui a morcelé le pays, le régime multiplie les victoires faces aux rebelles et aux jihadistes, mais la Syrie se retrouve avec des infrastructures détruites, une économie paralysée, et plusieurs grandes villes défigurées. "La reconstruction est la première priorité en Syrie et elle sera rendue possible par la lutte contre le terrorisme jusqu'à la libération de tout le territoire syrien", a martelé le président, selon des propos rapportés par ses services. 

Il s'exprimait lors d'une rencontre avec des diplomates au ministère des Affaires étrangères, en présence du chef de la diplomatie Walid Mouallem.

Le conflit qui ravage la Syrie depuis 2011 a fait plus de 350.000 morts, détruisant les infrastructures du pays comme les écoles et les hôpitaux et paralysant la production d'électricité et de pétrole. La Banque mondiale a estimé le coût des pertes dues à la guerre à 226 milliards de dollars, soit l'équivalent de quatre fois le PIB d'avant la guerre. 

En 2016, le président Assad avait assuré que ses alliés - Russie et Iran en tête - allaient recevoir la part du lion dans le futur processus de reconstruction.

Le pouvoir en Syrie, soutenu par ses alliés russe et iranien a repris le contrôle de plus de 60% du pays, mais les groupes rebelles et jihadistes conservent quelques bastions, tandis que la communauté kurde a grignoté une semi-autonomie dans le nord du pays.

Le président syrien Bachar el-Assad a estimé lundi que sa "première priorité" était la reconstruction du pays, ravagé par une guerre meurtrière et destructrice depuis 2011.
Au terme de sept années d'un conflit qui a morcelé le pays, le régime multiplie les victoires faces aux rebelles et aux jihadistes, mais la Syrie se retrouve avec des infrastructures détruites, une économie...