Moawad : Pour que le développement soit durable, il faut qu’il dépasse la logique du « service »

Député de Zghorta, Michel Moawad a affirmé hier que « le développement ne doit pas être un slogan dont les effets disparaissent dès l’annonce de la fermeture des bureaux de vote ».
 « Pour que le développement soit durable, il faut qu’il dépasse la logique du “service” et qu’il soit reconnu comme un droit dont l’assurance nécessite un planning et un travail stratégique », a ajouté M. Moawad, qui a présidé samedi un atelier de travail sur le traitement des eaux usées et les moyens de mettre fin au problème de la pollution de la rivière de Rachiine, dans le caza de Zghorta. Y assistaient Randa Nemr, conseillère du ministre sortant de l’Énergie César Abi Khalil, les ingénieurs Nagi Corban et Walid Jaber, et des présidents des municipalités des villages concernés. Cet atelier de travail s’inscrit dans le cadre de l’initiative lancée par M. Moawad en partenariat avec le ministère de l’Énergie, dont la réalisation du projet de canalisation du cours d’eau appelé « Chrendé » n’était que le premier résultat.
 « Notre réunion aujourd’hui sert à consacrer une nouvelle approche, celle du développement et du partenariat entre Zghorta et les villages du caza, d’une part, et entre les différentes parties concernées par le développement durable, d’autre part », a affirmé M. Moawad, relevant que « le développement nécessite une coopération de la part de toutes les parties, mis à part leurs divergences politiques, afin de relancer notre économie et d’assurer les besoins et les droits des citoyens ».
 « Aujourd’hui, nous sommes rassemblés pour continuer ce que nous avons commencé il y a un an pour remédier au problème de la pollution de la rivière de Rachiine, parce qu’il n’est plus acceptable en 2018 de boire de l’eau polluée et de recourir à l’achat de citernes d’eau pour la consommation domestique », a-t-il conclu.