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Paris et Bruxelles veulent coopérer sur les radicalisés sortant de prison

La France et la Belgique vont renforcer leur coopération en matière de suivi et de prise en charge des détenus radicalisés et envisagent une harmonisation entre leurs services respectifs sur les modalités de signalement de ceux qui sortent de prison, a déclaré lundi Edouard Philippe.

"Nos deux pays doivent anticiper dès aujourd'hui et ensemble la sortie des détenus condamnés pour des infractions terroristes en lien avec l'islam radical ainsi que celles des détenus de droit commun" radicalisés, a dit le Premier ministre français à l'issue d'une réunion de coopération franco-belge sur la sécurité et lutte contre le terrorisme à Paris.

"La perspective de cette fin de peine constitue un défi majeur et inédit pour nos administrations pénitentiaires, nos autorités judiciaires, et nos services de renseignement", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse aux côtés de son homologue belge Charles Michel. Pour relever ce défi, les administrations française et belge vont approfondir leur coopération pour renforcer le suivi et la prise en charge des détenus radicalisés, a-t-il dit. Paris et Bruxelles proposent également "de réfléchir à une harmonisation entre services français et belge des modalités de signalement des détenus radicalisés sortant de prison dans le système d'information Schengen".

Selon les autorités françaises, près de 450 détenus de droit commun radicalisés et une cinquantaines de condamnés pour terrorisme sortiront de prison d'ici fin 2019.

Face à l'inquiétude suscitée par la perspective de leur sortie, la ministre de la Justice Nicole Belloubet a assuré la semaine dernière que ces détenus feraient l'objet d'un suivi spécifique mettant notamment à contribution l'ensemble des services de renseignement pénitentiaire et intérieurs français. La question des sortants de prison radicalisés préoccupe également la Belgique où deux policières et un passant ont été tués le 29 mai à Liège par un délinquant qui venait de sortir de prison où il s'était apparemment radicalisé.

La France et la Belgique vont renforcer leur coopération en matière de suivi et de prise en charge des détenus radicalisés et envisagent une harmonisation entre leurs services respectifs sur les modalités de signalement de ceux qui sortent de prison, a déclaré lundi Edouard Philippe."Nos deux pays doivent anticiper dès aujourd'hui et ensemble la sortie des détenus condamnés pour...