France : un Tchétchène arrêté mardi mis en examen et écroué

Un homme arrêté mardi par des agents de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a été mis en examen samedi pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et placé en détention provisoire, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

Une femme, qui avait également été interpellée mardi, a été remise en liberté à l'issue de sa garde à vue, indique-t-on de même source.

Ces deux personnes avaient été placées en garde à vue mardi après leur interpellation, survenue pour l'une dans le Puy-de-Dôme et pour l'autre en Moselle, avait déclaré vendredi une source judiciaire.

Une source proche des investigations avait précisé qu'il s'agissait d'un couple de Tchétchènes et que l'enquête ouverte par le parquet de Paris en février 2018 visait à déterminer si au moins un des deux mis en cause avait séjourné en Syrie.

Selon Le Parisien, l'enquête a permis de déterminer que l'homme, suivi pour "radicalisation", "était parti faire le djihad en Syrie entre fin 2013 et début 2014" mais elle n'a pas fourni d'éléments "suffisants pour établir la présence de son épouse à ses côtés" lors de ce "bref" séjour.  Ces informations n'ont pas été confirmées de source judiciaire à ce stade.

Le dernier attentat commis en France, survenu le 12 mai à Paris, a été commis par un Français d'origine tchétchène. Khamzat Azimov a attaqué au couteau cinq passants dans le IIe arrondissement de la capitale, non loin du quartier touristique de l'Opéra, tuant un jeune homme et faisant quatre blessés avant d'être abattu par la police.