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Sport - Éclairage

Avec Miami, la F1 veut se développer aux États-Unis

Valtteri Bottas (Mercedes) a réalisé hier le meilleur temps de la 1re séance d’essais libres du GP d’Espagne, sur le circuit de Barcelone-Catalogne à Montmelo. Auteur d’un chrono de 1 min 18 sec 148/1000es, Bottas a largement dominé la séance matinale, reléguant son coéquipier Lewis Hamilton à 849/1000es et Sebastian Vettel (Ferrari) à 950/1000es. Max Verstappen (Red Bull) a pointé en 4e position, à 1 sec 039/1000es, devant Kimi Räikkönen (Ferrari), 5e à 1 sec 351/1000es, et Fernando Alonso (McLaren), 6e à 1 sec 710/1000es. Daniel Ricciardo (Red Bull) est 7e, à 1 sec 723/1000es. Lluis Gene/AFP

Après Austin et en attendant New York et Las Vegas, la F1, contrôlée depuis 2017 par le groupe américain Liberty Media, devrait faire étape à Miami à partir de la saison prochaine : les autorités locales ont donné leur accord de principe jeudi.
Des monoplaces filant à 300 km/h sous des palmiers à quelques encablures des célèbres plages de South Beach, c’est pour demain, ou presque. La commission municipale de Miami a voté à l’unanimité de ses cinq membres en faveur de la résolution « Formule 1/Circuit de course », soutenue par le maire, Francis Suarez. Il faut maintenant aux autorités municipales finaliser les négociations avec Formula 1, la société qui détient les droits commerciaux de la F1, et le milliardaire Stephen Ross, propriétaire de l’équipe de football américaine des Miami Dolphins, qui sera l’organisateur et le promoteur de l’épreuve. Une fois cet accord trouvé, il sera soumis au vote du conseil municipal de Miami, puis le Conseil mondial de la Fédération internationale de l’automobile (FIA) devra approuver l’inscription de la course au calendrier de la saison 2019, en juin, a précisé Formula 1.
Vu l’enjeu pour Liberty Media, on voit mal le projet finir dans le bas-côté. Pour le groupe américain, le GP de Miami marque la première étape de ses ambitions. Il souhaite en effet augmenter le nombre de courses, quitte à réduire leur format, pour toucher de nouveaux publics, hors de l’Europe, aux États-Unis d’abord, mais aussi en Asie. Il veut également plus de courses en ville sur des circuits temporaires, garantie de plus de spectacle en piste. La proposition de tracé pour le GP de Miami illustre parfaitement cette stratégie : le circuit serpentera dans le centre-ville, sous les fenêtres notamment de l’American Airlines Arena, la salle de l’équipe de NBA du Miami Heat, et empruntera un pont qui mène à Dodge Island, l’île artificielle où accostent les gigantesques bateaux de croisière.
À terme, sont aussi évoquées comme destinations possibles New York, Las Vegas, Long Beach (près de Los Angeles) ou encore Hanoi (Vietnam), où l’écurie Red Bull a récemment organisé une démonstration. Par ailleurs, Miami accueillera dès cette année l’un des quatre festivals organisés par la F1, en marge du GP des États-Unis à Austin (Texas) fin octobre.
Les pilotes, eux, accueillent favorablement ce projet : interrogés hier en marge du GP d’Espagne, ils s’y sont dit favorables, même si certains s’inquiètent de la charge sur leurs équipes d’un calendrier rallongé. Lewis Hamilton, lui, n’est pas convaincu par le tracé envisagé. « Cela pourrait être plus amusant. Je connais Miami assez bien et il y aurait de meilleurs endroits pour une course », a assuré le quadruple champion du monde.

Source : AFP

Après Austin et en attendant New York et Las Vegas, la F1, contrôlée depuis 2017 par le groupe américain Liberty Media, devrait faire étape à Miami à partir de la saison prochaine : les autorités locales ont donné leur accord de principe jeudi.Des monoplaces filant à 300 km/h sous des palmiers à quelques encablures des célèbres plages de South Beach, c’est pour demain, ou...
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