Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé jeudi dans un communiqué à "un arrêt immédiat de tous les actes hostiles et provocations afin d'éviter une nouvelle conflagration" au Moyen-Orient après l'escalade militaire israélo-iranienne sur le théâtre syrien.
Dans son communiqué, Antonio Guterres demande aussi au "Conseil de sécurité de rester activement saisi" du dossier syrien, qui doit aboutir à "une solution politique", et "à assumer ses responsabilités" en vertu de la Charte des Nations unies.
Jeudi, aucun des 15 pays membres du Conseil de sécurité ne semblait en voie de demander une réunion d'urgence sur l'escalade militaire inédite entre Israël et l'Iran. Interrogés par des médias à ce sujet, plusieurs ambassadeurs (Russie, France, Royaume-Uni...) ont tous répondu: "Pas pour le moment".
Danny Danon, l'ambassadeur d'Israël à l'ONU, dont le pays n'est pas membre du Conseil de sécurité, a indiqué avoir envoyé des lettres à ce dernier et au secrétaire général pour qu'ils "condamnent les actes d'agression de l'Iran". Il leur demande aussi d'exiger de l'Iran "un retrait de sa présence militaire en Syrie".
Avant l'aube, Israël a mené des dizaines de raids aériens meurtriers contre des cibles présentées comme iraniennes en Syrie, affirmant riposter à des tirs de roquettes iraniennes contre la partie du plateau du Golan sous son contrôle.
La communauté internationale a appelé à la retenue face au danger d'une guerre ouverte entre les deux pays ennemis sur le théâtre syrien.
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