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Liban - Réfugiés syriens

À Bruxelles, Hasbani plaide pour un traitement particulier du dossier libanais

Marwan Hamadé et le directeur général du ministère de l’Éducation Fadi Yarak (respectivement cinquième et quatrième à partir de la gauche), lors d’une session plénière à la conférence de Bruxelles. Photo ANI

Le Premier ministre, Saad Hariri, est arrivé hier en soirée à Bruxelles pour présider la délégation du Liban à la conférence de soutien à l’avenir de la Syrie et de la région. M. Hariri doit prononcer un discours, aujourd’hui, lors de la séance inaugurale, dans lequel il va insister sur le rôle que devra jouer la communauté internationale pour aider le Liban à supporter l’impact de la crise syrienne.
 « La question des réfugiés syriens au Liban ne doit pas être abordée par la communauté internationale avec les mêmes critères adoptés dans d’autres pays du monde, notamment pour ce qui est de l’emploi et de l’intégration sociale qui se font d’une manière limitée au Liban, puisque le nombre des réfugiés est énorme par rapport à la superficie du pays qui, de plus, souffre d’une crise économique », explique à L’Orient-Le Jour le ministre de la Santé, Ghassan Hasbani, actuellement à Bruxelles.
M. Hasbani, qui a pris part hier aux réunions à Bruxelles, souligne qu’il a mis l’accent sur le secteur de la santé qui ploie sous le poids de la crise. Il a confié avoir insisté que « le soutien à ce secteur doit englober, en plus des aides aux réfugiés syriens, un soutien à l’infrastructure qui a été épuisée, ainsi qu’aux patients libanais qui bénéficient des services des centres de soins de santé primaire et aux hôpitaux gouvernementaux qui accueillent les réfugiés ». « Il faut développer ces établissements et améliorer leurs prestations », poursuit M. Hasbani. Et de préciser que dans le passé, la communauté internationale n’accordait pas une importance particulière au secteur de la santé au Liban.
De son côté, le ministre de l’Éducation, Marwan Hamadé, a appelé les donateurs à « garantir les fonds nécessaires pour assurer trois ans d’enseignement aux réfugiés syriens, soit l’équivalent de 364 millions de dollars par an ». Il a en outre souligné que jusqu’à présent, « le Liban n’a pas reçu des garanties financières de la part des donateurs qui lui permettent de planifier la prochaine année scolaire qui débute en septembre », sachant qu’il existe actuellement « un déficit de 150 millions de dollars ».

Le Premier ministre, Saad Hariri, est arrivé hier en soirée à Bruxelles pour présider la délégation du Liban à la conférence de soutien à l’avenir de la Syrie et de la région. M. Hariri doit prononcer un discours, aujourd’hui, lors de la séance inaugurale, dans lequel il va insister sur le rôle que devra jouer la communauté internationale pour aider le Liban à supporter...

commentaires (2)

AIDER LE LIBAN C,EST S,AIDER SOI-MEME !

LA LIBRE EXPRESSION

12 h 48, le 25 avril 2018

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Commentaires (2)

  • AIDER LE LIBAN C,EST S,AIDER SOI-MEME !

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 48, le 25 avril 2018

  • Si, depuis le temps qu'on le leur explique, ils n'ont toujours pas compris, c'est qu'ils n'ont aucune intention de le faire.... Ils n'ont rien à faire de ce que nous pensons ou leur demandons... C'est clair!

    NAUFAL SORAYA

    07 h 32, le 25 avril 2018

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