L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a confirmé, hier, les découvertes du gouvernement britannique sur l’identité du poison utilisé contre l’ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia en Angleterre. La substance chimique est d’une « grande pureté », a précisé l’OIAC, sans toutefois établir de responsabilités. Le gouvernement britannique a désigné la substance comme un agent innervant de type militaire de la famille Novitchok, de conception soviétique, et rendu Moscou responsable de l’attaque. S’appuyant sur les conclusions de l’OIAC, Londres a réitéré ses accusations contre Moscou et réclamé une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies. Elle devrait se tenir cette semaine, a précisé la mission britannique auprès de l’ONU. De son côté, la Russie a averti qu’elle « ne croira pas sur parole », sans accès aux analyses, les conclusions de l’OIAC et accusé le Royaume-Uni de « retenir par la force » Ioulia Skripal.
Moyen Orient et Monde - Affaire Skripal
L’OIAC confirme : le poison était bien du Novitchok
OLJ / le 13 avril 2018 à 00h00