L'ancien secrétaire d'Etat Jean-Vincent Placé, arrêté à Paris la semaine dernière en état d'ébriété, accusé d'insultes racistes et de violences, dit sa "honte" et promet de s'amender dans l'édition à paraître jeudi de l'hebdomadaire Paris Match.
L'ex-sénateur écologiste, qui a pris ses distances avec la politique, sera jugé le 11 juillet pour violences volontaires en état d'ivresse, outrage à personne dépositaire de l'autorité publique et injures racistes. Il lui est reproché d'avoir importuné des jeunes femmes dans un bar, d'avoir proféré des insultes racistes, notamment à l'adresse d'un videur appelé à la rescousse par ces dernières, puis à l'encontre de policiers, ce qui lui a valu près de deux jours de garde à vue.
"Je mesure bien la honte et l'indignité d'avoir été en état d'ébriété, d'avoir eu un comportement déplacé et inconvenant", déclare-t-il à Paris Match. "J'en paierai les conséquences. Je le dois à ma famille auprès de laquelle je m'excuse aussi." "Les 37 heures de garde à vue ont eu un mérite : j'ai enfin pris le temps de réfléchir", ajoute-t-il. "J'ai réalisé que, dans les derniers mois, j'avais bu excessivement en diverses circonstances. Il y a eu des excès, de l'alcoolisme."
S'il assume le mot alcoolisme, il refuse d'être "pris pour un pervers et un raciste" et nie avoir insulté une des jeunes femmes présentes ce soir-là dans le bar. Jean-Vincent-Placé nie aussi avoir proféré des injures racistes à l'adresse du videur, "qui se fait appeler Vladimir et se prétend serbe". Il assure que ce dernier l'a en revanche giflé et que ses lunettes ont été cassées. "L'outrage à policier est à replacer dans ce contexte d'énervement", fait-il valoir. Il dit avoir écrit une lettre d'excuses au préfet de police et vouloir "arrêter de boire".
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