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Espagne : le beau-frère du roi tente d'éviter la prison

La défense du beau-frère du roi d'Espagne a plaidé mercredi la relaxe lors de son procès en appel pour une affaire de corruption qui lui a valu une condamnation à six ans d'emprisonnement. 

Les affaires d'Iñaki Urdangarin sont restées dans un cadre légal, a plaidé Me Mario Pascual Vives lors de cette audience publique devant la Cour suprême à Madrid, en évoquant les contrats jugés frauduleux octroyés à une fondation du beau-frère du roi, l'Institut Noos.

Selon l'accusation, une partie des bénéfices ont été détournés par le mari de l'infante Cristina, soeur cadette du roi, et son associé Diego Torres.

Le ministère public a pour sa part demandé à la Cour suprême d'alourdir la condamnation à dix ans d'emprisonnement, estimant que certains délits n'avaient pas été pris en compte par le Tribunal de Palma de Majorque (archipel des Baléares), qui l'a condamné en février 2017.

Après cette audience, à laquelle M. Urdangarin n'a pas assisté, la Cour devrait prendre quelques semaines pour rendre son arrêt.  Elle peut confirmer ou infirmer la peine, l'alourdir ou l'alléger. 

S'il est condamné en appel l'ancien médaillé olympique de handball aura la possibilité d'introduire un ultime recours, très limité, devant la Cour constitutionnelle pour arguer d'une violation de ses droits fondamentaux lors du procès, mais sans évoquer le fond.

L'enquête sur ces affaires avait démarré au début des années 2010, alors que l'Espagne s'enfonçait dans la crise. Combinée à d'autres scandales, notamment un voyage du roi Juan Carlos au Botswana pour une partie de chasse à l'éléphant en 2012, ou son amitié avec une aristocrate allemande, avaient sérieusement terni l'image de la monarchie.

Au point de précipiter l'abdication du roi en faveur de son fils Felipe en juin 2014. Depuis, le nouveau roi a écarté sa soeur et son mari des cérémonies officielles, retirant à Urdangarin le titre de Duc qui lui avait été concédé. Et le couple s'est installé loin des paparazzis avec ses quatre enfants, en Suisse.

M. Urdangarin, 50 ans, a finalement été condamné en 2017 à six ans et trois mois d'incarcération, assortis d'une amende de 512.000 euros, pour des faits remontant aux années 2004-2006. Son associé Diego Torres a écopé d'une peine de huit ans et six mois.

L'infante Cristina a été relaxée. Elle a seulement été condamnée, dans le cadre d'une procédure civile en tant que bénéficiaire des gains obtenus par son mari, à une amende de 265.000 euros.

La défense du beau-frère du roi d'Espagne a plaidé mercredi la relaxe lors de son procès en appel pour une affaire de corruption qui lui a valu une condamnation à six ans d'emprisonnement. Les affaires d'Iñaki Urdangarin sont restées dans un cadre légal, a plaidé Me Mario Pascual Vives lors de cette audience publique devant la Cour suprême à Madrid, en évoquant les contrats...