Rechercher
Rechercher

Agenda - Hommage à Joseph Aoun

Le départ d’un cœur généreux

« ELKHALL ELHABIB ». C’est ainsi que j’aimais t’appeler.
 Aucune parole ne sera suffisante pour te rendre hommage, toi l’homme de la gentillesse absolue et de l’extrême générosité.
Ta demeure était ouverte à nous tous. Peu sont ceux parmi nous que tu n’as pas hébergés chez toi pendant les longues années de la guerre civile.
Ô combien tu as aidé les membres de la famille qui avaient des projets à réaliser ou des difficultés à boucler la fin du mois.
Combien la femme de ta vie était discrète en se retirant dans une autre pièce pour ne pas mettre dans l’embarras la personne qui te sollicitait.
Tu étais un deuxième père pour mes sœurs et moi.
Tu étais toujours là pour aplanir nos difficultés. Tu nous a poussés en avant vers les études universitaires que toi tu aurais eu tant envie de réaliser.
Tu étais sidérant avec ta rage de toujours apprendre, curieux de comprendre les avancées scientifiques et technologiques.
Tu étais époustouflant par ta joie de vivre et par ton énergie débordante et contagieuse.
C’est de toi que j’ai appris la persévérance et le plaisir du travail honnête.
C’est toi qui m’as appris que la meilleure richesse dans la vie, c’est les amis désintéressés autour de toi.
Jusqu’à la fin, tu as su garder ton courage et ta foi dans un Liban que tu as eu la chance de connaître dans les années de gloire.
J’adorais t’écouter me raconter ces moments de bonheur.
Avec ton départ, nous perdons tous notre port d’attache, mais sache que tes conseils et ta mémoire guideront nos pas pour toujours.
Merci khalo pour tout ce que tu as fait pour nous.
Maintenant repose dans la paix du Seigneur.
Et moi, de mon côté,
je te promets que ton enseignement perdurera dans ma famille en souvenir de toi.

Ton neveu
Dr Georges TEDY

« ELKHALL ELHABIB ». C’est ainsi que j’aimais t’appeler.  Aucune parole ne sera suffisante pour te rendre hommage, toi l’homme de la gentillesse absolue et de l’extrême générosité. Ta demeure était ouverte à nous tous. Peu sont ceux parmi nous que tu n’as pas hébergés chez toi pendant les longues années de la guerre civile. Ô combien tu as aidé les membres...